L'histoire :
Le candidat apparu à la fenêtre de la chambre où se trouvent Saki, Mirai et leurs anges est prêt à tout pour les convaincre qu’il ne tente pas de les piéger, c’est pourquoi ils leur demande carrément de lui tirer une flèche rouge dessus : cela prouvera qu’il n’est pas manipulé par un autre candidat. Pourtant, Nasse leur annonce que ce n’est pas nécessaire : l’ange peut voir si quelqu’un dit la vérité ou non rien qu’en le regardant, aussi elle sait que l’homme est sincère et qu’il est vraiment venu pour une alliance. Ce dernier, Mukaidô, leur explique avoir un cancer en phase terminale et que c’est à cause de sa mort imminente qu’il a vu apparaître son ange. Seulement, Mukaidô ne vivra de toute manière pas assez longtemps pour devenir le nouveau Dieu quoi qu’il arrive, c’est pourquoi il veut, avant de mourir, choisir et aider le candidat qui méritera selon lui son aide. Et ce n’est sûrement pas Metropoliman car il veut l’empêcher de nuire à nouveau à tout prix. Loin d’être inutile, Mukaidô va se révéler un allié précieux par sa vision claire des choses et les propositions d’action qu’il fait aux deux adolescents. De plus, l’homme a utilisé ses 14 flèches rouges pour manipuler des psychologues et détectives qui l’aident à dénicher les candidats encore anonymes, ce qui va s’avérer fort utile dans la lutte qui approche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’arrivée d’un allié inattendu va changer la donne pour le duo de héros qui se transforme ainsi en trio. Et le nouveau venu est à la fois prêt à tout (même se sacrifier) et plein de ressources, ce qui va rééquilibrer les chances contre Metropoliman. Ce dernier pousse d’ailleurs le vice encore plus loin dans ce volet en faisant tuer de nombreux innocents afin de contraindre les autres candidats à se révéler. Obligés d’aller au combat, Mirai va confirmer ce qu’il pense déjà : il est incapable de faire du mal à autrui, même s’il s’agit d’un criminel comme Metropoliman... Il y a donc de l’action et beaucoup de tension dans ce troisième volet qui continue sur la bonne ascension entamée dans le précédent opus. Les retournements de situation sont (à peu près) crédibles et on suit donc le récit sans anicroche, tout en appréciant les dessins de Takeshi Obata qui prouve encore une fois qu’il sait aussi y faire lors des scènes d’action (ce qui n’est quand même pas le plus courant dans la plupart des récits qu’il illustre habituellement). Bref, on accroche de plus en plus à la série, et ce coup-ci encore le cliffhanger de fin nous donne envie de vite pouvoir lire la suite !