L'histoire :
Depuis deux ou trois jours, Mamiya voit des enfants shinigami un peu partout en ville. Dans la cours du lycée, elle parle de ce phénomène à Rokumon qui lui explique alors que tout est normal. En fait, les shinigami qui sont en école primaire sont envoyés sur Terre pour s’entraîner à la pratique du guidage d’âmes égarées et doivent s’exercer sur des animaux domestiques. Soudain, un enfant avec une faux et poursuivi par un esprit malfaisant surgit devant Sakura. Le petit garçon est sauvé par l’arrivée de Rinne qui lui reproche de s’en être pris à un esprit humain. En fait, Rinne est le tuteur du garçon, Shôma. Ce dernier refuse d’utiliser la purification sur des animaux car cela ne rapporte pas assez de points : en guidant une âme humaine, il réussira son examen sur Terre d’un coup. Hélas, Shôma ne semble pas du tout prêt à y arriver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu plus de la moitié de ce huitième volet est consacré à un nouveau personnage : Shôma. Ce dernier est un enfant shinigami placé sous la tutelle de Rinne et a décidé de purifier un esprit humain alors qu’il n’a que le niveau pour les animaux domestiques. L’introduction de cette nouvelle tête arrive comme un cheveu sur la soupe mais cela n’est pas grave car on peut ensuite suivre une affaire étonnante et amusante de femme-crocodile. Pour une fois, les animaux vont être représentés en nombre et cela permet de varier un peu plus les situations. En outre, cette partie nous permet d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des shinigami. L’humour est bien évidemment de la partie avec les personnages qui sont tous frappés, mais le côté instructif et révélateur de ce passage apporte donc une petite touche de profondeur bienvenue. Moins enrichissante, l’autre partie du volume propose divers chapitres divertissants : une table chauffante qui renforce l’amitié, une écharpe étrangleuse et un cours de cuisine mouvementé. La bonne humeur est au rendez-vous grâce à de nombreux gags et des fantômes déjantés, ce qui nous fait passer un bon moment. A l’instar de ses prédécesseurs, ce volume distille peu d’avancées mais offre une gymnastique des zygomatiques : vous voilà prévenus !