L'histoire :
Makina a réussi à tuer son adversaire, mais l’équipe du Kôgonshû fait maintenant face aux membres restants des sept étoiles. Heureusement, Umehara et sa shikabane arrivent en renfort après avoir créé une entrée dans l’arène de leurs ennemis. Makina profite de ce moment d’inattention pour attaquer l’homme-insecte, mais ce dernier la bloque sans problème, amoindrie qu’elle est par son précédent combat. A son tour par contre, il lui porte un coup qui lui transperce le ventre ! A l’exception d’Ori qui reste paralysé, tous les membres du Kôgonshû réagissent instantanément et l’action de la shikabane d’Umehara permet d’enfermer chacun de leurs ennemis dans une cage sacrée. Mais l’homme-insecte a son pied sur Makina, prêt à frapper, et toutes les forces en présence restent donc en suspens. Qui bougera le premier et débloquera la situation ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le combat qui vient de se terminer nous ayant laissés sur le face à face entre les membres restants des sept étoiles et l’équipe du Kôgonshû, on s’attendait à ce que ce volet prolonge au moins un peu la phase d’action avec un affrontement au sommet. Il n’en est rien et la situation se désamorce au contraire très rapidement : tout le monde rentre finalement chez soi et reprend ses préparatifs en vue de la prochaine rencontre. Ainsi, Ôri reprend son initiation, Makina se refait une santé, et le groupe des méchants reprend son plan là où il en était resté. Certes, cela permet de faire monter encore la pression d’un cran et à l’équipe des gentils de devenir encore plus forte, mais les motivations des sept étoiles au moment de se retirer manquent un chouilla de crédibilité. La seconde partie du volume est consacrée aux questions que se pose Ori sur sa relation avec Makina et à un long flashback (qui ne se terminera d’ailleurs que la prochaine fois) sur le passé de Takamasa et de sa shikabane. Là encore, cette partie est intéressante mais, en attendant, l’histoire n’avance pas vraiment. On passe tout de même un moment divertissant lors de la lecture d’autant plus qu’on en apprend également pas mal sur les dogmes du Kôgonshû. Comme d’habitude, les graphismes sont quant à eux relativement bons malgré une ou deux petites maladresses. Pour autant, le manque d’action ne permet pas d’admirer des planches vraiment impressionnantes... Un volet correct donc, mais on constate que la série a toujours son problème de rythme mal équilibré entre moments de transition et phases d’action. Evidemment, on attend tout de même la suite, mais tout en sachant que le scénario aurait pu décoller beaucoup plus depuis le temps, dommage.