L'histoire :
Tous les membres restants du Kôgonshû débarquent par hélicoptères sur le site où se trouve le roi de la multitude, Sugami Maen. La plupart des moines et leurs shikabane s’occuperont des forces ennemies et dégageront le chemin, tandis que Kamika, la plus puissante des shikabane, foncera droit sur le roi. Celle-ci a à sa disposition une épée divine, Ame no murakumo, mais elle ne pourra porter qu’un seul coup avec car sa nature même l’empêche théoriquement de l’utiliser. Pour que cela soit possible, le moine associé de Kamika, maître Takamine, a sacrifié la peau de ses mains afin de fabriquer des gants pour Kamika, mais leur utilisation reste limitée. Arrivée devant le roi, Kamika doit utiliser ses sabres normaux jusqu’à ce qu’elle réussisse à se créer une ouverture pour porter un coup décisif avec l’épée divine. Seulement, le roi a bien vu l’arme qu’elle porte et ne va pas se laisser piéger. Pire : il réussit à arracher un bras à la shikabane...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’ultime affrontement contre le roi de la multitude a lieu du début à la fin de ce 17ème volet. Toutes les forces restantes du Kôgonshû se lancent à l’assaut, le seul espoir résidant dans Kamika qui va tenter d’utiliser une épée divine pour vaincre le monstre, sachant que la shikabane n’aura le droit qu’à un seul coup pour cela. La tension est présente tout au long du volume, ainsi que l’action, et on ne s’ennuie pas un seul instant, même si on regrette un peu le côté « sorti d’un chapeau » des solutions trouvées côté Kôgonshû : l’épée divine, et les événements qui se produisent ensuite (mais ne spoilons pas), et le fait que certains méchants semblent « attendre leur tour » pour agir. On regrettera aussi que certaines actions et certains dialogues restent un peu flous quant à leur raison d’être, par contre on appréciera les nombreux retournements de situation, surtout le dernier d’entre eux à la toute fin du tome qu’on n’avait vraiment pas vu arriver. Ôri, le héros avec Makina, n’a pas un grand rôle cette fois et se voit relégué au rang des seconds couteaux, et si Makina est un peu plus mise en avant, son intervention ne sert pas à grand-chose. Pourtant, la shikabane a une interaction directe avec le roi, mais cela n’est pas vraiment exploité... Au dessin, le mangaka donne tout ce qu’il a dans les scènes d’affrontement, ce qui donne des planches très dynamiques. Un volume qui marque un tournant dans l’histoire, dont le dernier arc narratif commencera dès le prochain opus. A suivre, donc...