L'histoire :
A la nuit tombée, Rakan discute avec ses compagnons et apprend de l’un d’eux qu’il existait autrefois un autre monde avant celui dans lequel ils sont actuellement. Les créatures de cette époque étaient en pierre et ne se desséchaient donc pas. Comme Kinrei est capable de faire de la magie en mélangeant son sang avec des pierres, il apparait rapidement que le véritable dessein de celui-ci est de dessécher complètement ce monde pour en créer un nouveau dans lequel il pourrait créer la graine d’immortalité... Le lendemain, Narushige met les autres en garde car le groupe est désormais proche de la plaine noire, une zone où poussent des sortes de plantes carnivores et que l’on surnomme « le ventre mangeur d’hommes ». Chigusa remarque alors une racine noire dans l’entendue de sable à côté d’eux et c’est à ce moment que surgit une gigantesque plante. Cependant, Chigusa devine qu’elle n’est pas agressive et utilise Koh pour comprendre le langage de la plante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même s’il y a un peu d’action dans la première moitié de ce volume, ce sont les révélations qui en font la saveur car on découvre le but que poursuit Kinrei ainsi qu’une nouvelle façon d’utiliser le don de Chigusa et une partie du passé de ce dernier. Là, le ton est très mélancolique car la vie de Chigusa semble particulièrement tragique et Rakan nous démontre que l’immortalité est en fait un fléau, la plante que lui et ses compagnons vont rencontrer en étant un très bon exemple. Cela nous permet également d’approfondir encore un peu l’univers riche dans lequel se passe l’intrigue ainsi que certains personnages, et le tout est assez intéressant. La deuxième moitié fait quant à elle avancer les choses puisque Rakan et ses amis arrivent dans un nouveau village où un rebondissement de taille va avoir lieu : entre la réaction des habitants et celle du prince, les surprises ne manquent pas à l’appel. Une fois n’est pas coutume, un terrible suspense nous envahit à la fin du volume et c’est donc avec encore plus d’envie qu’à l’accoutumée que l’on guette le prochain opus.
