L'histoire :
Après l’annonce faite par le prince et Kinrei, Rakan et ses compagnons sont obligés d’avouer leur véritable identité. Cependant, Rakan prend la défense de Narushige : ce dernier est certes un homme né dans le clan Shigeka mais il est trop jeune pour être à l’origine de la malédiction dont il est accusé. Les habitants réalisent qu’ils se sont laissés influencer par une rumeur et s’interrogent sur le reste des compagnons du sanome. A la surprise générale, Chigusa reconnaît avoir du sang d’ayame : la majorité de ses souvenirs lui sont revenus et il se souvient de ce que lui a dit la garde avant de le laisser pour mort. Cependant, il sent qu’il a oublié quelque chose d’encore plus horrible mais, à force de vouloir essayer de se le remémorer, le jeune homme fait un malaise. Hoshiminokoto s’approche alors de lui et lui pose la main sur la tête. Chigusa recouvre aussitôt la forme ainsi que sa mémoire concernant un terrible secret sur sa santé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chigusa est au centre de l’histoire pendant les deux premiers tiers de ce volume avant de laisser la place à Kinrei. En ce qui concerne Chigusa, celui-ci a retrouvé une partie importante de sa mémoire et ce que l’on apprend est plus ou moins stupéfiant, tout en apportant une touche supplémentaire de tragédie à son histoire. C’est également l’occasion pour ses compagnons de faire le point sur ce qu’ils pensent et/ou attendent de lui et, pour la première fois, on voit Rakan s’énerver sur les autres. Pour ce qui est de Kinrei, celui-ci nous montre qu’il a conscience de la monstruosité de ses desseins et du pari risqué qu’il a pris, là aussi ses compagnons désirant une mise au point de leur relation. Dans les deux cas, il n’y a pas vraiment de progression mais ces discussions sont importantes pour permettre à tous de pouvoir aller de l’avant avec une détermination plus affirmée que jamais et, pour certains, des objectifs supplémentaires. La poésie est un peu mise de côté mais le récit n’est pas désagréable pour autant, bien au contraire : les personnalités sont toujours captivantes. Ce quinzième volume est donc une pause de réflexion importante et il nous tarde d’en voir les fruits par la suite.