L'histoire :
A l’époque du lycée, Sei était un garçon très solitaire qui passait beaucoup de temps à la bibliothèque. Un jour, la jolie Eiko l’aborda : présidente du club de tir à l’arc, elle avait remarqué que Sei observait les entrainements et voulait lui proposer de rejoindre le club. Elle comprit vite son erreur mais continua à parler au jeune homme. Eiko lui parlait beaucoup de la fabrication des arcs mais Sei nota que la demoiselle avait une autre passion : son professeur. Au fur et à mesure que le temps passait, Eiko et le professeur avaient bien du mal à cacher leur relation. Sei avoua à Eiko qu’il l’enviait de savoir aller de l’avant et la demoiselle lui rétorqua que le rideau tomberait le jour où tous ses désirs seraient comblés. Quelques jours après, la jeune fille se suicida alors qu’elle était enceinte. C’est en repensant à elle que Sei se fabrique aujourd’hui un arc dont il compte se servir pour aller à la chasse en solo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençant sur deux brefs flash-backs successifs pour nous expliquer les raisons des tentatives de suicide de certains personnages, ce deuxième opus se concentre ensuite exclusivement à Sei. Le jeune homme prend conscience que la vie sur l’île a permis au groupe de trouver une nouvelle façon de vivre et, une fois que tout le monde est organisé, il décide de partir à la chasse dans la forêt. Si les réflexions du jeune homme sont intéressantes et qu’on apprend pas mal de choses sur la chasse et la nature, on est tout de même un peu déçu par le caractère trop facile des évènements : comme par hasard, Sei a eu une amie qui lui a tout expliqué sur l’histoire et la fabrication des arcs et, là aussi « comme par hasard », il se montre tout de suite doué pour viser une cible mouvante. Cela est un peu trop gros mais, heureusement, le récit se montre toutefois intéressant grâce aux éléments précités. De plus, la toute fin du volume apporte un rebondissement très étonnant qui rehausse notre curiosité et nous donne très envie de lire la suite. Un petit bémol également pour les graphismes car les personnages ont des têtes disproportionnées par rapport à leurs corps lors des gros plans, ce qui leur donne des allures étranges. Au final, malgré des déceptions, ce second volume arrive tout de même à nous accrocher et on a hâte de lire la suite.