L'histoire :
Oz est un univers virtuel sur internet très populaire et dont le nombre d’utilisateurs est proprement gigantesque. Chaque joueur possède un avatar dont il a conçu le design et c’est cet avatar qui permet d’agir dans Oz. Dans cet univers, il est possible de jouer, de faire du shopping ou bien encore de parler avec d’autres joueurs en direct. Cependant, l’activité qui attire le plus de monde est l’affrontement d’avatars. Kazuma, un jeune homme en dernière année d’école primaire, n’est pas très à l’aise avec les autres. Mais, dans Oz, il est connu comme étant Kazma, un grand lapin pratiquant d’arts martiaux. Il est en train de s’entraîner dans Oz quand les avatars de deux camarades de classe viennent chercher des noises au sien. Kazma les étale sans problème mais cela va attirer des ennuis à Kazuma : les petites brutes n’apprécient pas la défaite et comptent bien le lui faire payer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après son succès sur grand écran, l’animé Summer wars s’est vu adapté en manga et voici ici un diptyque qui s’intéresse à l’un des personnages secondaires, Kazuma alias Kazma le lapin martialiste. S’il n’est nul besoin d’avoir vu ou lu Summer wars pour comprendre et apprécier ce titre, cela est tout de même recommandé pour profiter pleinement de la lecture. D’emblée, on remarque que les character design sont exactement les mêmes et les amateurs du titre originel ne seront donc pas déçus. Les personnages et leurs avatars ont donc le même look et se montrent aussi expressifs que charismatiques, le monde d’Oz a un côté épuré et mignon, les scènes d’actions sont fluides... On regrettera tout de même que les décors ne soient pas toujours très présents mais la qualité moyenne est globalement est là. En ce qui concerne l’histoire, celle-ci est assez simple : Kazuma va s’inscrire au championnat d’arts martiaux dans Oz tandis qu’une rumeur sur des items pour tricher se répand et qu’une joueuse énigmatique se montre très forte. Le synopsis est un peu long à se mettre en place et prend le temps (trop ?) de présenter les personnages, leurs états d’âme et leur relation. On constate également qu’il est évident pour tous les personnages de devoir passer le plus clair de leur temps à jouer aux jeux vidéo : certes, ce loisir est très distrayant et colle au thème du titre mais le message qui passe est tout de même étonnant. Néanmoins, on dénote un certain potentiel et on se doute que toutes les pistes disséminées vont se regrouper pour fournir un récit fourni. Du coup, même si le suspense n’est pas au rendez-vous, notre curiosité est piquée au vif on a envie d’en savoir plus.