L'histoire :
En 2619, dans un coin perdu à quelques heures de route du centre de la Thaïlande, de nombreux riches se sont donnés rendez-vous. Dans une immense salle, un combat doit avoir lieu. Le premier candidat, Akari Hizamaru, entre dans l'enceinte. Ce japonais expert en karaté se bat pour offrir à celle qu'il aime une opération pouvant la sauver d'une maladie mortelle. Son adversaire entre à son tour. Il s'agit d'un certain Bryan Xiaomi mais, lorsqu'il apparaît, Akari hallucine : il s'agit d'un ours énorme ! Le jeune karatéka n'a pas le temps de se remettre de ses émotions que l'animal se jette sur lui. La violence de ses coups et la rapidité de ceux-ci sont difficilement évitables. Le duel tourne vite à l'avantage de l'ours mais, alors que tout semble perdu, Akari fait montre de capacités inattendues... Le combat remporté, le japonais voit deux individus s'approcher de lui. Ces derniers recherchent des talents très particuliers puisqu'ils forment une équipe devant se rendre sur Mars...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Terra Formars est un récit assez atypique qui a su avec son premier opus aiguiser l'intérêt de nombreux lecteurs. Dans ce second volet, le récit repart de zéro (ou presque) et met en avant un nouveau héros. Akari est un japonais adepte du karaté et qui possède des capacités héritées des insectes. Ce dernier est sollicité pour partir avec d'autres sur la planète rouge et faire leur fête aux fameux cafards évolués. Le scénario est plutôt habile au départ et l'idée de retrouver l'ambiance si particulière du premier opus ne peut que réjouir. Seulement, les rebondissements attendus ne viennent pas aussi vite que prévu et il faut attendre le dernier tiers du volet pour qu'enfin l'action décolle. Les dessins restent par contre parfaitement réalisés. Terre Formars bénéficie d'un visuel soigné et d'un véritable dynamisme lors des scènes d'action. Une suite moins marquante mais qui laisse tout de même de grands espoirs pour la suite. A confirmer...