L'histoire :
Lorsqu’une goutte de salive du pingouin-muraille tombe dans la soupe élaborée par Komatsu, une aurore boréale se forme au-dessus du breuvage. Komatsu la goûte et réalise avec une délectation extrême que c’était le dernier ingrédient manquant à sa soupe pour devenir la Century Soup. Au loin, Toriko ressent l’odeur du breuvage et cela booste tellement son corps que son bras repousse. Rapidement, la nouvelle selon laquelle Komatsu a recréé la recette de la Century Soup fait le tour du monde. Les journalistes se pressent pour aller l’interroger et M. Patch, un membre éminent du G7, dit « Gourmet Seven », se rend à l’hôtel pour y goûter. Seulement, Komatsu ne veut pas déposer de brevet pour sa recette car cela l’obligerait à la dévoiler et il veut absolument que ses amis la goûtent avant qui que ce soit. En voyant débouler Toriko et ses amis, M. Patch s’incline mais non sans mettre en garde le patron de Komatsu : avec sa nouvelle réputation, le chef cuisinier risque d’avoir besoin de gardes du corps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tiers de ce volume conclut définitivement la partie sur la Century Soup : Komatsu a réussi à la reproduire et, en plus de partager ce bonheur avec ses amis, il acquiert désormais une réputation et une célébrité importante. On comprend que le cuisinier va devenir la cible de personnes mal intentionnées mais cela n’est pour l’instant qu’à peine esquissé et il va falloir patienter avant que cela ne soit mis en avant. La conclusion de ce passage est donc complète et tous les personnages en sortent transformés. Puis, on a le droit à un interlude dans lequel Toriko se fait construire une maison-confiserie, qui est en fait une sorte de château en gâteaux et sucreries (qui rappellera le conte Hansel et Gretel) : ne servant à rien d’autre que de nous faire saliver devant tant de gourmandise, ce passage marque une pause avant le début de nouvelles aventures. Toriko retrouve ensuite son maître qui le charge d’une mission : retrouver une plante céleste, la « pousse d’ozone ». Les choses ne tardent pas à décoller car Toriko et Komatsu partent aussitôt à l’aventure dans un autre univers : empruntant cette fois à Jack et le haricot magique, le duo va devoir escalader une plante géante les menant à un monde au-delà des nuages. Le programme est intense pour eux et on ressent pleinement la dangerosité de leur mission. Tout au long des réjouissances, on profite de l’imagination de l’auteur pour mettre en scène une faune et une flore toujours inventive. On n’oubliera pas de féliciter aussi les fans qui y ont participé à l’élaboration des monstres et des plantes ainsi que d’apprécier le dictionnaire en fin de volume qui nous décrit les créations disséminées dans cet opus. Un menu à savourer, donc !
