L'histoire :
D vint d’entrer dans une forêt quand il sent la présence d’un archer derrière lui. Malheureusement, il ne peut éviter l’une des flèches que lui décoche l’inconnu et prend la fuite. Dans sa course, il entend une musique et décide de se diriger vers la source de celle-ci. D arrive alors au pied d’un château où un bal est visiblement organisé. Au milieu des convives dansent une femme en robe blanche et un homme en tenue de soirée. D s’approche du couple et leur demande ce qu’ils lui veulent mais tout disparaît subitement : tout cela n’était qu’un rêve, mais un peu trop réaliste... Un peu plus tard, D arrive dans un village où les habitants l’attendaient après avoir rêvé de sa venue. Une jeune femme demande alors à D d’aller à l’hôpital voir Sheavil. Là, D apprend que la Sheavil en question est une jeune femme de 18 ans : depuis trente ans, elle est plongée dans un profond sommeil après avoir été mordue par un noble, et son corps ne vieillit plus depuis ce jour. D reconnaît immédiatement Sheavil car il s’agit de la femme du bal...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qui dit nouveau village dit nouvelle affaire pour D. Cette fois, il se retrouve confronté à un cas très particulier où les vampires n’ont pas vraiment de rôle puisque la réalité et les rêves se mélangent et qu’une sorte de belle au bois dormant partage ses songes avec les gens de son village. Malheureusement, les sempiternels défauts sont présents : méchants qui se jettent sur D en sachant qu’ils vont se faire battre, jeunes femmes immédiatement fascinées, intrigue linéaire et sans envergure... Bref, le récit est encore une fois très fade et ne fait pas progresser d’un poil la trame de fond. En fait, le seul véritable intérêt de ce volume vient des pages bonus dans lesquelles le dessinateur nous explique sa méthode de travail, et cela n’a donc rien à voir avec le scénario. On notera tout de même une légère amélioration graphique car les scènes d’action ont un peu gagné en visibilité mais la fluidité n’est pas encore au niveau et cela ne suffit pas à nous transporter. Bref, un cinquième volume inutile.