L'histoire :
Tôma et Index maintiennent Saiji attaché et l’interrogent sur les actions de son clan. A leur grande surprise, Saiji leur explique que les Amakusa n’en veulent pas à Orsola et se moquent du « livre de la loi ». En fait, ses ancêtres ont eu l’habitude de pratiquer leur culte en secret et ce n’est pas maintenant qu’ils vont se mettre à avoir la folie des grandeurs. Tôma trouve que l’homme a l’air sincère mais ne peut s’empêcher de se méfier de lui. Saiji n’est pas surpris car Orsola non plus n’a pas réussi à lui faire confiance : c’est d’ailleurs pour cela qu’elle est partie et qu’elle s’est faite avoir par l’église romaine. C’est alors qu’un cri d’Orsola retentit au loin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commencée au volume précédent, la partie concernant la guerre entre l’église romaine et l’église anglicane trouve son issue ici en occupant toute la place. On a le droit à des révélations (qui en veut à Orsola et pourquoi, la vérité sur le « livre de la loi » et ce que veulent les deux églises) mais, hélas, celles-ci ne sont pas vraiment convaincantes et manquent même parfois de cohérence. De plus, il faut bien admettre qu’on n’est pas passionné non plus car on ne comprend pas bien comment un livre pourrait détruire une religion. Pour ne pas nous assommer avec cela, le récit possède énormément d’action mais, là encore, on peine à être convaincu : en dehors de voir Index se battre, il n’y a rien de spécial à retenir. Les personnages ne déploient pas toutes leurs forces et les combats sont rapidement expédiés. En résumé, une déception de plus.