L'histoire :
Deux consuls ont été élus par le peuple mais ceux-ci ont des opinions très différentes quant à la stratégie à adopter vis-à-vis de Hannibal. Ainsi, Varron remporte beaucoup de succès avec ses discours de va-t-en-guerre tandis qu’Aemilius se veut plus modéré et penche en faveur de la guerre d’usure. En outre, Aemilius ne se sent pas rassuré car il a le sentiment d’être entouré d’ennemis et craint de ne pouvoir raisonner Varron. Fabius tente de lui faire comprendre qu’il doit absolument calmer les ardeurs de Varron car Hannibal est un stratège de génie et ne mènerait pas une bataille contre 86000 romains s’il n’avait pas une idée pour remporter la victoire. Toutefois, la bataille dans la plaine de Cannes semble inévitable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hannibal poursuit son avancée et sa mise au point de stratégie de batailles, tandis que les romains continuent de prendre de mauvaises décisions en sous-estimant l’ennemi. Ici, c’est la fameuse bataille de Cannes qui est à l’honneur : toujours considérée comme un chef d’œuvre de stratégie doublé d’un carnage phénoménale, cet affrontement commence bien mal pour les deux camps. Les romains n’ont en effet aucune idée de ce qui les attend et les conflits entre les consuls nuisent à toute réflexion constructive ; néanmoins, leur supériorité numérique leur confère aussi beaucoup de puissance. Du coup, lorsque la bataille débute, on ne sait pas qui va gagner tant les paramètres sont nombreux : on ne peut que se laisser porter par le combat, sanglant et impitoyable, jusqu’au moment où la situation bascule définitivement en faveur d’un des deux camps. On ne peut que souligner l’ingéniosité du plan mis en place, malgré les sacrifices prévus, et on reste saisi par l’implacabilité de la stratégie du vainqueur. En résumé : une grande leçon violente mais palpitante !