L'histoire :
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire continue de se dérouler doucement dans ce troisième opus où Teko va passer son brevet de plongée avant d’effectuer sa première sortie en mer. Comme d’habitude, l’auteur entrecoupe les chapitres en rapport avec la plongée avec d’autres qui s’intéressent de plus près aux protagonistes, quand les deux ne sont pas tout simplement mélangés. Cette façon de faire est appréciable et permet de voir un peu d’autres choses et de s’attacher petit à petit toujours un peu plus aux personnages. Cette fois, Pikari et Teko vont découvrir et s’occuper d’un chaton abandonné, Ai et Makoto nous montrent un peu plus leur relation de faux-jumeaux et leur caractère, notamment à travers la réaction de la jeune fille lorsqu’elle reçoit une lettre d’amour, et Pikari nous apprend comment elle profite de la vie quelle que soit la saison ou les circonstances. Les amateurs d’ambiance reposante et de récit tranquille seront comblés, et qui plus est apprendront encore une ou deux petites choses sur les règles de plongée. Les moins romantiques qui auraient voulu que le titre s’oriente plutôt sur le côté sport seront par contre déçus et feraient mieux de se reporter sur une série comme Rough ou Glaucos qui traitent également de sport aquatique, mais d’une manière plus conséquente. Les graphismes sont en parfaite adéquation avec le récit et proposent des planches très contemplatives et très réussies. La construction du découpage est d’ailleurs souvent assez sympathique, et les décors sont comme toujours très fournis et pleins de subtilités. Avec son trait agréable, la dessinatrice n’oublie pas non plus de travailler le design de ses personnages qui se retrouvent soignés en tout point : coiffures, tenues, et même des petits chats mignons pour faire mascottes. Si on ajoute à cela un tramage bien choisi, varié et bien posé qui complète agréablement le tout, le côté visuel semble sans faille. Par contre, si l’’édition est correcte, elle pèche tout de même un peu pour ce qui est de la qualité de l’encrage et du papier : on peut régulièrement voir le dos de la page au travers de celle qu’on lit, l’encre déteint parfois un peu sur la page d’en face, et le tramage est régulièrement un peu moiré. Au final, ce troisième volet est encore une fois un vrai moment de douceur dans un monde de brutes et, malgré qu’il n’y ait aucun cliffhanger qui nous fasse attendre la suite, on a tout de même hâte de la connaitre.