L'histoire :
- Handa a préparé des konomon et compte en distribuer à tout le monde. Seulement, ils sont tellement bons qu’il ne peut s’empêcher d’en manger la majeure partie. Il compte tout de même en donner quelques-uns à l’instituteur. Arrivé à l’école, il se fait embrigader pour aider à l’entraînement sportif des enfants...
- Le chef du village est venu réclamer le loyer à Handa. Ce dernier découvre alors que la maison qu’il habite ne lui est pas prêtée mais louée, et que c’est son père et Seimei qui géraient ces dépenses...
- Kozuma est encore venu faire faire sa paperasse par Handa. En découvrant sa situation, il lui propose de le payer pour lui donner des cours d’écriture...
- Handa a décidé d’ouvrir une école de calligraphie pour gagner sa vie et ainsi pouvoir enfin payer son loyer. Il en parle à Kawafuji, mais ce dernier n’est pas aussi enthousiaste : il y a plein de choses à prévoir et à préparer avant de pouvoir lancer une telle école, et Handa n’a aucune conscience de tout cela...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mise en place de l’école de calligraphie de Handa évoquée au volume précédent devient une réalité dans celui-ci. C’est à la fois amusant et intéressant puisque Handa n’a pas vraiment la tête sur les épaules et que Kawafuji doit donc l’aider. C’est un changement bienvenu dans l’histoire et qui montre un peu plus que Handa trouve petit à petit sa place dans le village. La lecture garde toujours ce côté feel good, servi par une ribambelle de personnage secondaires tous plus truculents les uns que les autres. Comme Handa donne son premier vrai cours à des enfants, il doit de plus trouver un moyen ludique de leur apprendre l’écriture et de capter leur attention, ce qui est là aussi assez intéressant. Au dessin, toujours rien à redire, c’est bien fait, et l’expressivité des personnages joue un rôle prépondérant. Un tome vraiment plaisant en résumé, où Handa commence réellement à prendre son indépendance : on apprécie et on attend la suite !