L'histoire de la série :
Misaki est une jeune fille aux apparences trompeuses. Celle-ci est petite et semble fragile, mais elle est en réalité un vampire. Elle vit chez un écrivain nommé Kuroe, un jeune homme qui a décidé de la protéger le jour où un mystérieux vampire a changé leur vie. Ce monstre a tué le père de Misaki et la grande sœur de Kuroe mais, avant de s’enfuir, a fait de la jeune fille un être fuyant la lumière. De temps à autre, Kuroe fréquente une jeune femme du nom de Sainome, qui fait partie de la police scientifique, et ceci afin de retrouver la trace du mystérieux agresseur.
L'histoire :
Lorsque Kuroe reprend connaissance, il se rend compte que ses blessures ont étrangement guéri et aperçoit la baguette de Chloé sur le sol. Au même moment, Misaki tente de joindre de l’aide au téléphone mais elle est malheureusement découverte par Karedowulf qui compte bien se servir d’elle pour se venger de Kuroe. Ce dernier arrive alors dans la chambre où ils se trouvent et se rend compte que le vampire se sert de la fillette comme bouclier. Karedowulf voit que son adversaire a changé et jette violemment Misaki sur un canapé pour en découdre avec le magicien. Le vampire s’élance alors mais quelque chose d’étrange se passe : Kuroe a pu éviter le coup un peu trop rapidement, sans que Karedowulf n’ait pu le voir. Ses quelques attaques sont toutes évitées de la même façon et, lorsqu’il se fait entailler le ventre par Kuroe sans avoir eu le temps de voir ce qu’il se passait, il comprend enfin tout : la magicien peut manipuler le temps. Mais le temps qu’il parvienne à cette conclusion, Kuroe se met à l’attaquer et finit par le découper en morceaux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une longue attente, on était heureux de voir ce cinquième volume paraître. Hélas, il n’y pas presque pas d’action (seulement le premier et le dernier chapitres en fait) et le reste des histoires enchaînent les séquences un peu cucul et inutiles : Mizaki a peur de l’orage, elle trouve un étrange miroir... Malgré une ambiance bien posée, on ne voit pas trop l’intérêt de ces tranches de vie et l’absence de tension rend le récit trop lent. De plus, l’alternance des planches sur fond noir et sur fond blanc est déstabilisante : s’agit-il d’un simple effet pour noircir l’intrigue de temps en temps ou bien sont-ce des flash-back ? L’ensemble est un peu confus et nous laisse plutôt perplexes. Heureusement, la qualité graphique n’a pas baissé et conserve sa très bonne qualité : découpage très original et dynamique, mise en scène soignée, tramage maîtrisé, personnages très expressifs… Ce volume est desservi par son scénario mais on ne doute pas que la suite sera plus intéressante.