L'histoire :
Ayant été poignardée, Tsukimiya gît au sol et souffre d’une brûlure atroce là où elle avait son stigmate. Peu à peu, elle perd connaissance et c’est à ce moment qu’arrive Momose. Voyant que la sang-mêlée est à terre, Momose l’ignore et en profite pour récupérer la première moitié de la deuxième relique qui se matérialise sous la forme d’une clé. La demoiselle ignore ce que cela peut ouvrir mais s’empresse de rejoindre son maître, Satsuki, en espérant qu’il la récompense et la félicite. Elle le rejoint au moment où il s’apprête à s’emparer de l’autre moitié de la relique, un livre sacré. Seulement, l’ouvrage repousse Satsuki : comme Tsuzuki est le propriétaire de la première relique, l’objet qui a sa propre conscience estime que Tsuzuki est également son maître. C’est alors qu’arrive justement Tsuzuki et un combat s’engage aussitôt entre les deux frères...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux tomes particulièrement mauvais, on n’attendait pas grand-chose de celui-ci, ce qui nous empêche d’être déçu mais pas d’être navré. La chasse à la seconde relique est ouverte et va se dérouler sur tout le volume : après que Satsuki et Momose se sont emparés des moitiés de la 2ème relique, tous les autres personnages vont se demander quoi faire avant de chercher à les récupérer dans le dernier tiers du volume. Les scènes d’action ne sont donc pas très nombreuses et les rares auxquelles on a le droit virent au ridicule, notamment à cause des noms d’attaques citant le numéro des pages et des versets. Du coup, toutes les réflexions qui meublent le reste du volume font office de longueurs et arrivent aisément à plomber le rythme général. Il y a bien des tentatives d’humour mais celles-ci tombent toutes à plat. De plus, l’arrivée de Nao (un autre sang-mêlé) ne sert qu’à remplacer Hinata par un autre pervers qui ne pense qu’à peloter Tsukimiya (en même temps, la demoiselle n’est pas si farouche que cela et le fan-service semble être sa réelle utilité) et cela vient s’ajouter à la longue liste des défauts. Quant aux graphismes, le constat n’est guère plus brillant : l’absence de tramage et de nuances de gris se fait toujours cruellement sentir, les scènes d’action manquent de fluidité, les personnages ont des silhouettes mal faites et on remarque même des fautes de raccord. Bref, que du mauvais !
