L'histoire :
Anis a réussi à convaincre son mari de prendre Shirin pour seconde épouse. Cette dernière vient donc vivre avec eux. Cela fait maintenant quelques temps que Shirin est dans sa nouvelle demeure : elle a retrouvé le sourire et, surtout, fait preuve d’un appétit incroyable ! Elle passe beaucoup de temps avec Anis qui ne cesse de lui courir après. Pourtant, cela ne la dérange pas, Anis étant une jeune femme délicieuse... Dans une autre région, Pariya connait bien des problèmes. A cause de l’attaque des clans Hargal et Berdan, la maison familiale a été détruite. Du coup, elle doit refaire des broderies sur du linge pour reconstituer son trousseau de mariage. Son prétendant aura-t-il la patience nécessaire ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si la relation ambiguë entre Anis et Shirin ouvre ce huitième volume avec tendresse, douceur et chaleur, c’est une autre demoiselle qui fait tout l’intérêt de ce volume : Pariya ! Le mariage de cette dernière est malheureusement reporté et la jeune fille commence à craindre de ne jamais pouvoir être mariée. Eh oui, malgré son caractère bien trempé, Pariya est une demoiselle comme les autres : elle rêve d’amour, souhaiterait être féminine et soutenue. C’est donc l’occasion de développer le personnage, mais aussi d’en apprendre plus sur les coutumes de son peuple, notamment l’intérêt capital des broderies. Coudre n’est pas une simple occupation pour les femmes, c’est une tâche qui se révèle capitale quel que soit leur âge. On continue donc d’en apprendre plus sur la culture orientale, tout en s’amusant tendrement des troubles de Pariya, le tout avec des images toujours aussi somptueuses et fourmillant de détails. Un enchantement !