L'histoire :
Le démon Geshtalt, dont le principal talent est de se transformer en rat, erre dans le monde des humains en espérant pouvoir se venger de Tsukasa, le maître des sceaux qui a vaincu Kreuz. C’est par hasard qu’il découvre la boutique de Tsukasa mais, envahi par le peur, il se transforme en rat et s’apprête à s’enfuir. Il est hélas attrapé à ce moment par Kanon et croit donc qu’il va être éliminé. Heureusement pour lui, Tsukasa ne tue les démons que lorsqu’il y a une prime à la clé, ce qui n’est pas le cas de Geshtalt. Ce dernier n’est pas tranquille pour autant car il n’est pas libéré, au contraire : au lieu de cela, il va devoir servir Luna, la petite sœur de Tsukasa. Celle-ci va devoir monter un groupe de rock pour se rapprocher du célèbre groupe de visual rock appelé Dampire. Car certaines femmes de ce groupe seraient en fait des démons. Pour cela, la demoiselle va avoir besoin de Geshtalt et Kanon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume n’avait pu se montrer convaicant mais l’histoire avait un potentiel qu’on espérait voir exploité ici, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Déjà, alors que Kotone semblait être le personnage principal, la demoiselle est absente de tout le volume, de même que Tsukasa : ici, c’est la sœur de Tsukasa (Luna) qui occupe le devant de la scène, flanquée de Kanon et d’un démon capable de se transformer en rat. Tous les trois vont devoir créer un groupe de visual rock pour participer à une audition et ainsi approcher un démon qui fait partie d’un groupe célèbre. La majeure partie du volume se consacre donc à nous montrer la création de ce groupe mais cela est franchement pitoyable et les gags ne font pas rire. De plus, à l’instar du volume précédent, les « combats » contre les méchants ne méritent même pas ce nom tant ils sont rapidement expédiés. Quant aux graphismes, ils collent certes bien au style du visual rock en jouant sur la mode gothique et le contraste de noir et blanc. Malheureusement, ce manque de nuance gâche souvent la lisibilité des cases et, si on arrive à suivre globalement ce qu’il se passe, on a parfois du mal à distinguer les détails. Ce deuxième volume enterre donc le scénario et on redoute que le prochain opus ne soit du même acabit.