L'histoire :
Le mystérieux cambrioleur surnommé Loser ne cesse de faire parler de lui ces derniers temps car, en plus de casses spectaculaires, personne ne connaît la véritable identité de ce dernier. Alors qu'il a laissé une carte à l'endroit de son prochain méfait, un musée où une statue très rare doit être présentée, Loser parvient à neutraliser les systèmes de sécurité sans aucune difficulté tout en diffusant ses exploits sur tous les médias du monde ! Kyoma fonce à l'intérieur afin d'empêcher le voleur d'atteindre son objectif. Pendant ce temps, Mira cherche à découvrir comment Loser peut parasiter toutes les diffusions vidéo. Elle décide alors de se placer sur le point le plus haut situé à proximité du musée. Grand bien lui a pris puisqu'elle aperçoit un petit garçon, tenant dans ses mains ce qui a l'air d'être un pupitre de commandes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus de Dimension W a su mettre en place un univers futuriste et un casting de personnages forts. Dans sa suite, le mangaka, Yuji Iwahara, enfonce le clou en introduisant de nouveaux protagonistes comme Loser (que l'on voyait un peu dans le précédent) ou une bande de gamins, mais aussi en insistant sur les liens entre Mira et Kyoma. Ce dernier déteste les nouvelles technologies et doit faire équipe avec une femme androïde plus humaine qu'aucun autre. L'auteur en dévoile d'ailleurs un peu plus sur le passé mystérieux du récupérateur. Le cambrioleur Loser nous évoque bien évidemment Edgar détective cambrioleur : les intentions de ce personnage sont nobles mais sa démarche l'est-elle ? Loser deviendra-t-il un futur associé de Kyoma par la suite ? Seuls les prochains tomes nous le diront. L'histoire de Dimension W est toujours aussi addictive. Les rebondissements s'enchaînent vite et les influences de l'animé Cowboy Bebop transpirent toujours autant. Loin de n'être qu'un titre hommage de qualité ou, pire, une resucée mal faite, Dimension W convainc totalement et insuffle sa propre mythologie dans des dessins d'excellente facture. Ce second volet est très bon là encore et installe la série parmi les valeurs sûres de ces prochains mois !