L'histoire :
Le wanzer ennemi, le Queen of madness, vient d’envoyer une salve de missiles sur le détachement qui s’était placé en haut de la colline, ce qui rase tout le sommet et ne laisse aucun survivant. Puis, il se place au-dessus de l’équipe de Harukiyo, tandis que celle de Tsuneki se demande si elle ne devrait pas en profiter pour filer pendant que l’ennemi regarde ailleurs. Seulement, en désactivant son camouflage digital, le Queen of madness la repérera tout de suite et ses membres risqueraient aussi de se faire exterminer dans les secondes suivantes. Au sol, Harukiyo et son équipe lancent tout ce qu’ils ont en direction de l’appareil au-dessus d’eux, dans l’espoir qu’un tir finira bien par passer au milieu de la barrière laser. A ce moment, Tsuneki décide de tenter le tout pour le tout : profitant de l’attaque, son équipe s’enfuit en direction d’une grotte dans laquelle s’engouffre la rivière proche. A bord du Queen of madness, le pilote détruit sans difficulté les appareils de Harukiyo pendant que sa barrière laser s’occupe d’anéantir tout projectile qui aurait pu atteindre le wanzer. Cela ne l’empêche pas de voir que l’équipe de Tsuneki est en train de battre en retraite, et l’instant d’après, de se lancer à sa poursuite...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout ce septième volume est consacré à la suite de la mission en cours concernant Tsuneki « le berger » à la tête d’un détachement de mercenaires déposés en terrain ennemi, soi-disant pour une mission de sauvetage de celui qui en réalité se trouve être dans l’appareil ennemi qui va tenter de les anéantir ! Chose étonnante depuis le début de la série qui proposait toujours des cycles plus courts qu’ici, l’histoire ne se termine toujours pas cette fois (rappelons qu’elle a commencé à la fin du volume 5 tout de même). Pour autant, cela n’est pas gênant tant on est pris dans l’aventure qui fait montre d’un suspense de tous les instants. Il n’y a heureusement pas que les affrontements, et de petites (mais cruciales) avancées ont tout de même lieu. En plus, on apprend qu’il existe deux autres appareils de l’acabit du Queen of madness, ce qui fait que cela est encore loin d’être terminé (peut-être à la fin du tome suivant ?).Comme à chaque fois, le récit est servi par des dessins impeccables et une mise en scène graphique véritablement efficace. On regrette juste qu’il n’y ait plus pour le moment ces instants de climax qu’on trouvait dans les quatre premiers opus. Exit aussi les différents passages qui invitaient à la réflexion sur la guerre et ses horreurs : cette fois comme dans le volume 6, c’est l’action qui prime ! Les amateurs de la série y trouveront leur compte en attendant qu’un volume plus fort encore ne vienne, on l’espère, conclure cette partie et laisser place à quelque chose de nouveau pour les derniers tomes sur les dix qui composent la série.