L'histoire :
Le piège tendu à Walk on fire par « le berger » Tsuneki et son équipe (de moutons) a fonctionné : l’appareil ennemi vient d’être piégé et vaincu dans les caves formées autour de la partie souterraine de la rivière. Tsuneki découpe la carcasse du wanzer ennemi et révèle le pilote dans son cockpit, avant de le réduire littéralement en bouillie avec une salve de son fusil wanzer tirée à bout portant ! Chez les soldats du troupeau, c’est l’euphorie : alors qu’ils n’avaient au départ qu’un pourcentage de réussite et de survie très faible, voilà qu’ils ont réussi à abattre deux des redoutables wanzers de nouvelle génération de l’ennemi. L’équipe de l’OCU avance ensuite à couvert de la jungle et tombe sur un village. Ils réclament aux habitants de la nourriture et des soins. Pour être honnête, Tsuneki les prévient : s’ils ne résistent pas, personne ne sera tué, mais par contre le village va devenir un champ de bataille d’ici ½ heure, aussi les habitants feraient mieux de partir se cacher dans la forêt. Malheureusement, l’un des habitants ne joue pas le jeu et abat l’un des membres de l’équipe, ce qui va déclencher un véritable massacre de la part des mercenaires...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours entièrement consacré à la mission de Tsuneki, dit « le berger », ce 8ème volet propose une plongée de plus en plus profonde dans la folie de la guerre. L’équipe des mercenaires de l’OCU craque lorsque l’un des leurs est abattu par un civil, et pour se venger les soldats tuent en représailles tous les habitants du village où se déroule le drame. On pourra constater que la violence est remontée d’un cran dans ces chapitres, ces derniers proposant également un peu de sexe pour en rajouter au côté « réservé à un public averti ». Etait-ce vraiment utile de rajouter tout cela ? Pas forcément, mais le récit est là pour montrer que la guerre est sale, et ces aspects y contribuent d’une certaine manière, donc pourquoi pas... En dehors de la péripétie du village, l’histoire n’avance pas des masses : on a aussi droit à un affrontement contre le « Queen of madness », dernière machine de pointe de l’ennemi, mais tout cela prépare surtout l’arrivée imminente du combat final qui opposera Tsuneki à son frère. En attendant, on s’échauffe l’esprit sur des combats « secondaires ». Là encore, la conclusion n’est donc pas pour cette fois-ci... Côté dessin, c’est toujours impeccable, même si le character design de la pilote du « Queen of madness » laisse un peu dubitatif lorsque la jeune femme voit ses traits déformés sous la colère. Un volume de transition en attendant le deuxième affrontement entre Tsuneki et son frère en quelque sorte, mais pas dénué d’intérêt pour autant.