L'histoire de la série :
Gengo est un banal lycéen qui va voir sa vie changer le jour où un extraterrestre va se servir de son corps comme cachette. Mourant sans pour autant blesser Gengo, les pouvoirs que possédait cet intrus font maintenant partie de lui. Reste à en faire bon usage…
L'histoire :
Towada a toujours un relic en elle, mais l’arrivée de la professeur Marino, qui en est un également, va pourtant réussir à le calmer. Cette dernière lui propose alors de rester dans le corps de la jeune fille à condition qu’il la protège, et sans lui prendre sa mémoire. Ishtar et Gengo sont maintenant rentrés, mais la jolie observer s’aperçoit qu’un corbeau les épie et le chasse. Celui-ci était l’espion d’un ancien observer qui suit avec beaucoup d’attention tout cela. D’ailleurs, cet homme décide d’aller se calmer en se promenant dans le parc et en allant voir des gens chez qui les relics s’installeraient. Marino, quand à elle, observe cet homme qui se trouve juste à côté de l’appartement de Gengo et qui semble l’épier. Mais brusquement, cet observer se retrouve derrière la professeur et l’invite à aller boire un verre. La jeune femme est effrayée et hésite à utiliser ses facultés, mais l’homme lui dit ne pas vouloir abîmer la belle « plante » qu’il a en face de lui. Marino va alors l’accompagner jusqu’à chez lui où il lui proposera du vin rouge et à manger. Après que celle-ci ait goûté aux deux, il lui demande alors pourquoi elle est dans ce secteur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Guardian Dog continue de fort belle manière en nous proposant des rebondissements à foison. Certes, la comparaison avec Parasite-Kiseiju (chez Glénat) semble maintenant une évidence, mais on voit dans cette histoire une dynamique toute autre. En effet, le scénariste, Akira Shirakawa, arrive à mêler son récit fantastique à une théorie du complot plutôt originale et qui s’adapte bien à ce que l’on peut lire. Les dessins de Shouko Fukaki sont réussis et on sent qu’une attention particulière est posée sur les personnages féminins : Ishtar, l’observer est magnifique sur la couverture. Ses traits sont fins, les trames nombreuses (un peu trop ?), et les décors, quant à eux, sont sommaires lorsqu’ils sont présents. Ce second tome redynamise une série qui, sans grande personnalité, trouve petit à petit une histoire intéressante à suivre de par des personnages assez attachants. Ainsi, le héros Gengo est un abruti fini tandis que Marino est une stratège. Le scénariste semble d’ailleurs bien mal parti pour nous raconter la romance initialement prévue, mais qui sait ?