L'histoire :
Une fois de plus, Mary se fait frapper par son homme qui lui reproche d’être une bonne à rien. Seulement, la jeune femme refuse de se laisser faire et une dispute éclate aussitôt. Elle se saisit d’un couteau pendant que l’autre sort son revolver : tous deux sont bien décidés à en finir une bonne fois pour toutes mais, alors qu’ils sont sur le point de s’entretuer, Eileen s’interpose. Hélas pour elle, la petite fille reçoit une balle en pleine tête à la place de sa mère qui s’effondre alors de chagrin. L’homme ne regrette pas son geste car il considère cela comme un accident. Puis, il vise Mary qui n’a plus le courage de se défendre. La balle a presque atteint le front de la jeune femme quand le temps semble soudain se figer. Là, celui qu’elle avait vu dans la ruelle arrive et lui propose de la sauver. Mary accepte et se transforme en monstre qui n’a qu’un seul but : protéger ses enfants. Elle tue donc son homme avant d’avaler Eileen et de partir à la recherche de son fils Jimmy qui est retenu en otage par Hyde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déçu par le précédent volet, on comptait sur celui-ci pour relever le niveau et surtout arrêter de s’éparpiller en nous présentant sans cesse de nouveaux personnages célèbres sans véritable raison. De ce côté-là, on est satisfait de voir que l’auteur ne nous rajoute pas des nouvelles têtes et, à la place, le récit se montre donc plus porté sur l’action. En effet, les monstres sont plus nombreux que jamais et on assiste à des combats dans tous les sens, le maître-mot étant carnage : les morceaux de chair volent, le sang éclabousse tout le monde, les bâtiments sont plus ou moins détruits... Les amateurs d’action sanguinolente seront ravis mais on regrette qu’il ne se passe au final pas grand-chose : en dehors de la transformation de Mary et de la découverte des desseins de Sir Roger Wise, tout le reste est consacré à un jeu de massacre de grande envergure. Le scénario peine encore à décoller donc, mais on est relativement bien transporté par l’ensemble. Quant aux graphismes, le style de l’auteur est très plaisant et le charisme débordant des personnages sied parfaitement à l’histoire. De plus, les effets de cadrage et de dynamisme sont plutôt judicieux et cela donne un très bon rythme à la lecture. Au final, c’est un léger sentiment d’amélioration qui se dégage de cet opus et on espère qu’il en sera de même pour la suite.