L'histoire :
Face à Sir Roger Wise, Victor arbore un sourire moqueur car le mécanisme de son corps - que convoite le noble - n’est pas une invention de Frankenstein : il ne s’agit tout simplement pas d’une création humaine ! C’est en expliquant cela que Victor retire alors l’épée Excalibur de son corps. Contrairement à ce qu’aurait pu croire ce dernier, cela ne fait qu’attiser la convoitise de Wise mais cela va être de courte durée car l’homme se fait tuer par Excalibur dans la minute qui suit. Victor n’a pas le temps de se reposer pour autant car Watson le rejoint aussitôt et lui demande de l’aide. En fait, Mary - ou plutôt le monstre qu’elle est devenue - surgit à son tour dans la pièce et cette dernière tient à récupérer son fils qui est dans les bras de Watson. Victor remarque que la petite Eileen est contenue dans le corps du monstre mais qu’il est trop tard pour la sauver...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent volet avait su gommer les défauts scénaristiques de la série et on s’était pris à espérer une fin pleine d’action. Si on est servi en ce qui concerne les combats qui sont toujours aussi violemment bien mis en scène, on regrette néanmoins que la manie de rajouter sans cesse des personnages revient ici en force. Dans un dernier volume, ce n’est jamais une bonne idée de rajouter pléthore de nouvelles têtes, mais ce n’est pas le seul problème : en plus de nous noyer avec de nouvelles pistes scénaristiques, on tombe dans le n’importe quoi avec - en guest star - Arsène Lupin, Elisabeth Báthory, des vampires et des zombies. De plus, en ce qui concerne la révélation sur la véritable identité de Sherlock Holmes, cela relève de la consternation, et le flash-back entamé à la toute fin nous laisse perplexe, d’autant que cela ne conclut pas grand-chose. On apprend tout juste ce que le nouveau méchant veut que l’histoire se termine déjà, nous laissant dans l’incompréhension la plus totale. Au final, la série aura connu des hauts et des bas et on regrette que cela se termine ainsi car cela ne fait que reléguer le titre aux oubliettes. Du beau gâchis.
