L'histoire :
Ikumi est alitée et a l'air malade. Elle supplie son petit ami Teru de lui tirer une balle en pleine tête. Ce dernier hésite et finit par s'exécuter. Crâne explosé et sang projeté disparaissent quelques secondes plus tard. Ikumi n'a aucune trace et, surtout, elle n'est plus malade ! Le couple prend son déjeuner devant la télévision et constate que le Syndrome de Déficience Régénérative inquiète les plus hautes sphères par la rapidité de sa propagation. En effet, dans le monde, les gens sont habitués à mourir lorsqu'ils souffrent ou meurent pour revenir ensuite à un état de forme idyllique. Or, cette maladie empêcherait les malades de revenir à la vie. Ikumi a arrangé un rendez-vous entre elle, Teru et son frère Kenzaki. Celui-ci est policier et enchaîne les questions lors de leur rencontre. Il finit par comprendre que le gentil fiancé de sa petite sœur est un Vecteur, un porteur du SDR. Avec d'autres policiers, il s'apprête à arrêter Teru mais soudain une jeune fille surarmée débarque et élimine tous les flics. C'est une exfiltreuse et elle est là pour protéger Teru...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Découvert avec la série romantique Uwagaki, le mangaka Ryo Yasohachi explore un registre bien plus nerveux à travers Immortal Hounds. Son histoire est plutôt originale puisque les humains y sont immortels et peuvent parfaitement se tuer pour guérir d'une maladie, avant de revivre ensuite sans séquelle ! Or, dans ce monde qui ne connaît plus la mort, une maladie nommée Syndrome de Déficience Régénérative vient jouer les trouble-fêtes en ôtant l'immortalité aux humains. Les porteurs, surnommés Vecteurs, sont traqués et exécutés. Heureusement pour ces derniers, une exfiltreuse à la force de frappe incroyable essaie de les sauver du funeste sort qui les attend. Le mangaka est plutôt malin car son pitch permet une succession de scènes d'action nerveuses, des profusions de sang et aussi d'installer un questionnement sur l'importance dans la vie de la mort. Ce premier album est accrocheur et dispose de véritables qualités narratives. Reste à voir si la suite confirmera ou non ce ressenti. Les dessins sont globalement très bons, même si on déplorera quelques planches un peu plus vite exécutées (mais pas bâclées !). À confirmer !