L'histoire :
Après s’être fait couper le bras par Foa, Gazzo a décidé de se sacrifier pour sauver Hans en immobilisant Nicol et en se faisant sauter avec lui. Pourtant, juste avant l’explosion, Nichol réussit à couper la main de son adversaire et s’en sort in extremis. Il retourne auprès de Foa et le réveille avant de lui demander qui l’a engagé pour le tuer. Ce dernier lui répond qu’il l’a attaqué uniquement pour gagner en notoriété et pour récupérer une éventuelle prime de la part de Gabriella. Etant tous deux assez mal en point après le combat précédent, ils se séparent en se promettant de s’affronter une prochaine fois. Quant à Hans, il retourne au quartier général de l’immortelle, la section homicide de Gabriella. Là, l’annonce de la mort de Gazzo et de l’échec de leur mission lui vaut quelques remontrances musclées, mais Isaac, le chef de l’immortelle, décide de ne plus sous-estimer le jackal qui a tué Green Eyes. Il dépêche alors Cyclone, un expert en sabre, pour continuer la mission et s’occuper de Foa. Quant à Nichol, Isaac annonce qu’il va s’en occuper lui-même…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la lignée du premier tome, ce second opus enchaîne les combats sans perdre de temps tout en réussissant à faire avancer l’histoire rapidement. Il ne se passe pas un demi chapitre sans que du sang ne soit versé et, pourtant, le scénariste ne tombe pas pour le moment dans le piège des affrontements à rallonge ou des sbires à répétitions : déjà, Nichol affronte le chef des hommes de Gabriella, le plus fort de tous ! Néanmoins, on sent bien que le vrai affrontement final sera pour plus tard et que d’autres sous-fifres feront le pain quotidien du jackal en attendant. Par petites touches, le background des personnages se construit en parallèle, histoire de donner un peu plus d’épaisseur au récit, ce qui n’est pas un luxe, le scénario étant pour le moment des plus légers. Le développement de Foa apporte aussi un plus : tout en étant un presque alter ego du héros, il se présente aussi comme un frère ennemi. D’ici à ce que la mère de Nichol soit responsable du meurtre des parents de Foa… Ce second tome est enfin l’occasion de faire monter d’un cran la guerre entre les deux gangs de la ville et on sent là aussi que cet aspect va être plus développé dans les volumes qui suivront. Le trait du dessinateur est nerveux et agressif, à l’image du récit. Les scènes de combats sont puissantes et sont le véritable point fort de Kim Byung Jin, ses planches d’actions étant nettement les meilleures. Son domaine de prédilection étant ici les combats de rue de nuit, le niveau général est un peu en dessous le reste du temps. 100% action, cette série est à réserver aux fans de combats à morts à coups d’armes blanches rappelant un peu Kenshin le vagabond (Glénat), mais en plus violent.