L'histoire :
Hirato et Tsukumo se rendent dans la ville de Vandnam pour y rencontrer un chef d’entreprise qui a fait appel à Circus : l’homme pense que la société rivale de la sienne a recours à des méthodes douteuses mais n’arrive pas à recueillir des preuves. De son côté, Yogi a reçu de l’argent pour acheter tout ce qu’il faut pour son vaisseau. Aussi, le jeune homme propose à Nai et Gareki de l’accompagner faire du shopping dans la ville de Vandnam. Là, ils font les boutiques et Nai s’émerveille à chaque fois qu’il rentre dans un magasin. Seulement, Gareki ne peut s’empêcher de faire sa mauvais tête et finit par craquer dans une échoppe consacrée aux produits dérivés de Miss Miaou, et Yogi est carrément obligé de le faire sortir du magasin ! C’est alors qu’ils sont abordés par un petit garçon qui a reconnu qu’ils sont membres de Circus. Le garçon leur demande de l’escorter car il est menacé de kidnapping...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent opus ayant été particulièrement décevant, c’est avec beaucoup de crainte que l’on ouvre celui-ci. Commençant sur le début d’une mission pour Hirato et Na qui doivent travailler pour un chef d’entreprise dont le fils fait - comme par hasard - la rencontre de Nai, Gareki et Yogi, nos doutes ne tardent pas à être mis en éveil. Pourtant, la lecture se montre assez sympathique car les aventures de Nai au sein de la ville avec ses amis sont mignonnes, avec beaucoup de kawaï adorable (dont une bonne parodie de Hello Kitty), et le suspense est également au rendez-vous avec la menace d’un kidnapping. Certes, toute la première moitié du volume semble ne pas avoir vraiment d’intérêt mais la deuxième partie rattrape le tout car on réalise que les deux personnages qui font leur apparition ici ont des informations importantes sur l’organisation Kafka et cela rehausse le côté sombre de l’intrigue tout en lui redonnant un peu de peps. En outre, la narration s’est améliorée et il n’y a plus de transition abrupte, ce qui est là aussi un bon point. Bien qu’encore moyen dans l’ensemble, ce cinquième volet nous redonne confiance dans la série : pourvu que cela en vaille vraiment la peine...