L'histoire :
Akari marche dans les couloirs de Circus pour aller rendre son rapport. Il est cependant interrompu par Na qui utilise la force pour l’emmener avec elle auprès de Hirato et un autre gradé. Ceux-ci expliquent qu’ils en ont après Parnedo, le PDG de Garudo, car ce dernier est très certainement lié à Kafka. Seulement, ils ont besoin de preuves irréfutables pour que la tour consulaire leur donne son aval et le rapport d’Araki n’est pas suffisant pour cela. Du coup, ils souhaiteraient que le docteur ne communique pas tout de suite ses résultats, de telle sorte que les membres de la tour consulaire ne donnent aucun ordre et qu’ils puissent utiliser le message de Karoku à Nai pour pénétrer chez Parnedo. Araki finit par accepter mais considère ce plan comme particulièrement casse-cou. Un peu plus tard, Gareki, Nai et Yogi se présentent à l’entrée de la demeure de Parnedo et demandent à voir Karoku...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sixième opus est placé sous le signe de l’action puisque les membres de Circus, ainsi que Gareki et Nai, passent à l’assaut de la demeure de Parnedo, le PDG de Garudo. Le plan d’attaque est assez simple (envoyer trois jeunes gens à la porte pour faire diversion pendant que les autres s’infiltrent) mais le contexte de l’opération est aussi délicat que dangereux et les surprises vont être au rendez-vous. De fait, on assiste à des combats contre des vargas qui dynamisent énormément le récit et aucun des personnages ne va en sortir indemne. Même s’il n’y a que peu d’avancée de l’intrigue générale, on se laisse volontiers happer par le souffle de l’action. De plus, Nai et Geraki rencontrent brièvement Karoku et les choses ne vont pas se passer comme prévu car le jeune homme ne va pas se comporter comme on aurait pu s’y attendre : ce petit côté imprévisible est plutôt bienvenu mais on regrette que les retrouvailles soient si brèves. Enfin, Azana dévoile une facette différente et cela rend son personnage un peu plus intéressant, mais cela arrive un peu tard. Par ailleurs, les graphismes sont toujours très charmants, mettant en scène des personnages très mignons et charismatiques dans des planches assez fournies. Du coup, même si l’évolution scénaristique est assez faible, la lecture est plaisante et on guette la suite en espérant que les évènements se bousculent de manière significative.