L'histoire :
Il y a plusieurs années de cela, les parents de Karoku ont trahi Kafka en s'enfuyant avec leur fils. Ils se sont installés dans la forêt irisée où ils vivent des jours paisibles. Karoku se lie d'amitié avec une étrange petite créature, un iris, qu'il baptise Naï. Toutefois, Kafka ne les a pas oubliés et continue de mener discrètement des recherches. Aussi, à chaque fois que Nisu doit se rendre en ville pour chercher du matériel, sa femme est angoissée et s'enferme dans son laboratoire. Aujourd'hui n'échappe pas à la règle. Karoku fait ce qu'il peut pour que sa mère voit un peu le jour et trompe son angoisse. Seulement, cette fois, Nisu ne revient pas au bout de trois jours. En fait, il ne reviendra jamais et cela va faire basculer le destin de sa famille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 20e tome est important pour l'histoire car il nous révèle le passé de Karoku, et par extension celui de Naï, au travers d'un grand flashback. Tous les éléments que l'on avait s'imbriquent enfin entre eux et prennent du sens en formant un tout cohérent. L'auteur a bien pensé son intrigue car tout est raccord et s'intègre bien avec ce qui se déroule dans le présent. C'est à la fois une sombre histoire de manipulation génétique et un drame familial qui nous sont contés, avec ce que cela comporte de noirceur, de chagrin, d'action et de tension émotionnelle. Même si on connait à peu près le principal, c'est bien de pouvoir tout remettre en perspective et de voir tout ce que cela implique. On est d'autant plus content que le volet précédent n'avait pas su nous convaincre complètement. C'est donc une belle surprise que ce volet !