L'histoire :
Kinjiro n'a toujours pas abdiqué et souhaite redonner le sourire à celle qu'il aime : Kiriko. Après des semaines d'entraînement, il compte bien passer dans le concours d'humour télévisé. Il écrit alors une lettre à Kiriko pour lui demander de regarder le programme, lui faisant la promesse de la faire rire. Seulement, il aura là-bas un adversaire de taille puisque Morinaga s'est aussi inscrit. Alors qu'il remplit les formulaires du concours, Kinjiro apprend que son équipe doit compter trois membres. Lui, Yayoi et finalement Calbee vont allier leur don pour l'humour. Il ne reste que peu de temps avant les épreuves, et l'équipe « Intrigue à Venise » s'entraîne durement. Le grand jour est enfin arrivé. Seulement, les masques tombent et Meiji engage une bande de malfrats pour kidnapper Yayoi et ainsi empêcher Kinjiro de réussir son pari. Alors que les voyous s'apprêtent à kidnapper la jeune fille, ils tombent finalement sur Kinjiro et décident de l'enlever...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu'il est loin le temps où Yûko Osada était un mangaka dont le style était fortement influencé par Taiyou Matsumoto... Après plus d'une dizaine d'années à proposer des séries et des aventures toujours plus originales, l'artiste est parvenu à trouver un style aussi personnel qu'ultra-dynamique. Après Run Day Burst, le mangaka s'est emparé d'un sujet étonnant avec l'ogiri, un style d'humour basé sur les jeux de mots. Il nous montre l'apprentissage de son héros qui souhaite absolument maîtriser cet art si particulier pour redonner à sa petite amie le goût à la vie. Si ce style d'humour n'est pas foncièrement hilarant pour les lecteurs français, l'énergie mis dans le récit par l'auteur nous emporte totalement. La séquence de kidnapping de Kinjiro ne se présente pas au départ comme très originale mais elle permet de mieux appréhender le dépassement psychologique du héros et sa détermination à aller jusqu'au bout. Les dessins sont comme toujours très bons et aucune planche n'est en deçà. Cette conclusion est de très bonne facture et Yûko Osada termine sa série de la plus belle des manières. Vivement la prochaine !