L'histoire :
Au lycée préfectoral de Gôkô, un nouvel élève arrive en plein milieu d’année : Nobuaki Kanazawa. Celui-ci affiche une mine sombre en arrivant en classe, et l’air enjoué de Natsuko, la demoiselle assise à côté de lui, ne parvient pas à le dérider. Natsuko ne se décourage pas et continue de parler à Nobuaki pendant les cours. Au bout d’un moment, Nobuaki contemple la banalité de son environnement et son entourage avant de fondre en larmes. A la pause, les nouveaux camarades de Nobuaki viennent lui poser des questions pour mieux le connaître, mais le jeune homme préfère sortir pour rester seul. Natsuko part à sa recherche pour lui demander s’il a peur de se faire des amis. Nobuaki ne trouve rien à répondre et s’enfuie une fois de plus. Une fois chez lui, le garçon s’effondre dans les bras de sa mère. Il faut dire qu’il a perdu tous ses amis lors d’un macabre jeu dont il est le seul survivant et qu’il redoute plus que tout que cela se reproduise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
King’s game vient à peine de finir que, déjà, une suite paraît. Nobuaki, le seul survivant de la série précitée, intègre un nouveau lycée et refuse de s’intégrer auprès de ses nouveaux camarades car il craint, à raison, de devoir participer à un autre jeu du roi. Si on peut admettre que Nobuaki soit traumatisé et ne veuille plus s’attacher aux autres, le reste nous laisse assez perplexe. Déjà, toute la première moitié du volume s’attarde sur le refus du garçon de communiquer : cela évite que l’introduction soit trop brève mais, pour le coup, cela traîne un peu trop en longueur. De plus, l’ambiance assez naïve de cette partie ne nous met pas en condition pour apprécier le récit. Quant à la deuxième moitié, le second jeu débute enfin. Les règles sont les mêmes (le roi envoie un ordre et ceux qui ne l’exécutent pas reçoivent un gage qui consiste à mourir) et les premières réactions des personnages aussi. Toutefois, les choses changent un peu car le roi envoie plusieurs ordres d’affilée et les morts sont déjà nombreux. C’est probablement là le côté « extrême » revendiqué par le titre car c’est à peu près la seule différence notable avec la précédente série. En outre, une question nous taraude : où cela va-t-il mener puisqu’on sait déjà qui est le roi ? Cette histoire n’est-elle qu’un défouloir pour voir des personnages mourir ? On ne peut pas dire qu’on ait une folle envie d’avoir la réponse à ces questions, d’autant que le nouveau dessinateur ne prend pas la peine de s’appliquer dans les détails des cases. Ce premier volume sonne déjà comme un avertissement sur l’intérêt de ce titre...