L'histoire :
En apprenant la mort de Nobuaki, Naoya est détruit : il ne peut que pleurer et crier la perte de son ami. C’est alors que son téléphone sonne : il s’agit de Toshiyoki Abe qui lui parle du prochain tour. En effet, un des élèves doit lancer un dé et il devra designer ensuite autant de personnes qu’indiquées par le dé ; ces derniers et le lanceur recevront alors un gage. Comme il est évident que le gage est la mort, personne n’a envie de le faire mais tous seront exécutés s’il n’y a pas quelqu’un qui se dévoue. En fait, Toshiyoki aimerait bien que Naoya se dévoue mais cela semble mal parti. Un peu après cela, Naoya reçoit un message d’une demoiselle qui lui donne rendez-vous dans le parc public à 22h...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux-tiers de ce dernier volume s’intéressent au jeu du dé. Ainsi, on voit les survivants tenter de trouver un moyen de s’en sortir tout en évitant d’avoir à tuer les autres. La nature des jeunes gens se révèle, bonne ou méchante, et cela créé un certain suspense. Il faut dire qu’il y a trois fortes têtes dans le groupe et que chacune d’elles est prête à tout pour manipuler les autres et parvenir à ses fins. De fait, ce passage-là est bien ficelé et nous maintient en haleine. En revanche, le dernier tiers se montre décevant à plusieurs points de vue. Déjà, l’identité du Roi et son lien avec la classe manquent cruellement de crédibilité, d’autant plus que l’explication du procédé des meurtres n’est absolument pas possible, malgré les tentatives de justification pseudo-médicales. Sans trop en dévoiler, les victimes du jeu le sont en fait parce qu’elles n’ont pas assez envie de vivre... Quant au dénouement final, la note cucul tranche trop avec le reste du volume pour que cela sonne juste et nous touche. Bref, une conclusion en demi-teinte qui laisse un goût trop amer.