L'histoire :
Nakaï s’est rattrapé de justesse au bord de la falaise, ce qui déplaît fortement à Kuantee qui tente alors de le faire tomber en lui mettant des coups de pieds. Cependant, cela n’est pas suffisant et l’homme parvient finalement à remonter. Il arrive ensuite assez facilement à assommer la jeune femme dont il se saisit ensuite du couteau. Maintenant armé et déterminé à se venger, il fond sur Hiken qui l’avait attaqué par derrière. Bien qu’il ait respiré des émanations de caféine, celui-ci arrive pourtant à se défendre et se battre, ce qui étonne fortement Nakaï. Au bout de quelques instants, Kuantee reprend connaissance et charge de nouveau Nakaï. Malheureusement pour elle, l’homme est plus fort et se saisit de son assaillante à la gorge avant que les deux jeunes gens ne commencent à tomber. Fort heureusement, Hiken se jette sur eux et rattrape in extremis la demoiselle par la jambe et le pull. Comme si la situation n’était pas déjà assez compliquée, Hiken réalise qu’un monstre vient d’arriver juste derrière eux et celui-ci semble affamé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume avait su éveiller notre curiosité au plus haut point, aussi est-on ravi d’accueillir ce deuxième volet. Si ce dernier se montre un peu avare en révélations (on en apprend à peine plus sur le mode de fonctionnement de la société Kashoo et les flash-backs sur Hiken et sa sœur ne sont pas très palpitants), de nouveaux mystères apparaissent et l’action est très présente : on assiste à l’affrontement entre Nakaï et Kuantee, une vilaine et grosse bêbête qui attaque les ouvriers et, dernière chose mais non des moindres, à une tentative musclée de rébellion. Riche en suspense et fort en rythme, le récit capture notre attention avec aisance, d’autant que les graphismes sont vraiment très agréables et travaillés, leur ressemblance avec ceux de Yuki Iwahara (Roi des ronces) n’étant pas pour nous déplaire, bien au contraire. En tous cas, les deux découvertes du dernier chapitre (celle de Kiyo et celle de Kuantee) nous intriguent autant qu’elles attisent notre curiosité : à suivre donc.
