L'histoire :
Debout sur une chaise avec une corde autour du cou, Kawamura est terrorisée : celles qui étaient ses amies se sont en effet liguées contre elle en l’accusant de ne pas avoir voulu se faire marquer d’une croix sur le bras et de faire bande à part. La demoiselle tente vainement de plaider sa cause mais ses cris ne font qu’agacer encore plus ses anciennes amies dont la chef donne un coup pied dans la chaise. C’est ainsi que Kawamura rejoint dans la mort par pendaison trois de ses camarades... Pendant ce temps-là, le groupe de Nishijima continue de chercher un chemin vers les étages supérieurs. Ils arrivent en bas d’un escalier et Ayukawa est envoyée en éclaireur. Cette dernière s’avance un peu dans les marches avant de dire à ses compagnons que la voie est libre. Mais, une fois en haut, ils réalisent qu’il y avait quelqu’un : Yayoi, une demoiselle blessée avec un bras coincée sous une poutre. Celle-ci n’a plus l’air d’avoir tous ses esprits mais Ayukawa tient absolument à la libérer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les zombis sont un peu moins nombreux dans ce deuxième volet mais le récit n’en demeure pas moins prenant. En effet, à part Yayoi que l’on rencontre dans le 2ème chapitre, les mort-vivants se font rares. Cependant, on est happé par l’ambiance angoissante, et les tensions qui naissent dans les groupes sont intéressantes : la paranoïa commence à s’installer, tout comme le meurtre, le mensonge et la manipulation. Il est certes classique que les survivants se déchirent entre eux mais le mangaka a trouvé quelques idées originales, notamment les croix marquées au fer rouge. Du coup, le scénario ne montre très agréable pour les amateurs du genre. De plus, les graphismes sont soignés et les personnages ne manquent pas de charisme ni d’expressivité. Si ces messieurs apprécieront le fan-service qui est assez présent, on est un peu dubitatif sur sa mise en place : il n’y a rien à redire aux cadrages avantageux, mais le coup des demoiselles qui n’ont visiblement pas de culotte et/ou un uniforme beaucoup trop petit manque de crédibilité. Néanmoins, ce n’est pas cela qui va gêner la lecture et il nous tarde de lire la suite au plus vite.