L'histoire :
Belith, la mystérieuse équipière de Taardis, le monstre que Sakuu a affronté dans les rues de Prais, a terminé son carnage : après avoir décimé toutes les guildes de combattants de la ville, elle a pénétré dans le palais et a réduit à néant la garde royale avant de tuer le souverain. Elle rejoint alors l’étrange vaisseau spatial qui est apparu au-dessus de la ville. Là, un troisième compère, Vasimi, lui annonce qu’ils ont accumulé assez d’énergie pour utiliser leur canon à particules. La relique de Belith se transforme alors en un énorme canon que la jeune fille dirige vers la ville dans le but de la réduire en cendre... Pendant ce temps-là, Lyséa se retrouve en mauvaise posture car Erell l’a piégée : ses coéquipiers ont interrompu le duel en immobilisant la jeune femme par un sort. Erell pense que Lyséa est une tricheuse vu ses capacités et l’impossibilité de lire ses données. Lyséa ne compte pas lui expliquer qu’elle est une anomalie et s’apprête à mourir, lorsque Junny surgit de nulle part et s’interpose...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tandis que les personnages enchaînaient les duels dans le tome précédent, une mystérieuse jeune femme décimait dans le même temps toutes les forces armées de la ville de Prais. Elle s’apprête au début de ce quatrième opus à tirer sur la cité au canon à particules, depuis un vaisseau de style futuriste et d’inspirations H.R Giger qui flotte au-dessus de la ville en total anachronisme avec le reste de l’univers de Thera. Son but : anéantir totalement la ville... Après plusieurs volumes d’introduction, le fil rouge semble ainsi se profiler pour la série dont de sérieux antagonistes apparaissent enfin. Quel est leur but ? Quelle est cette technologie étrange qu’ils utilisent ? Sont-ils eux aussi des anomalies du système ? Nul doute que les réponses à toutes ces interrogations viendront en temps voulu et que Sakuu et ses amis recroiseront leur route, mais en attendant ils vont déjà devoir survivre au désastre qui s’annonce. Ces chapitres voient également le groupe s’agrandir puisque plusieurs protagonistes se joignent aux Outlaw Players tandis que d’autres comme Junny et Erell semblent amenés à devenir récurrents par la suite. Au dessin, c’est comme toujours du super boulot. Shonen mixe différentes techniques, et on notera d’ailleurs l’écharpe de Junny dont les contours semblent tracés au pinceau. Si l’effet est original, la différence de style avec le reste choque tout de même un peu l’œil. En dehors de cela, les planches sont presque toujours irréprochables. Avec ce quatrième volet, l’histoire principale s’étoffe donc et on a plus que jamais hâte de connaître la suite !
