L'histoire :
En l’absence de Thoutmosis II, Hatchepsout part en visite d’un chantier de construction. Sur place, elle découvre les conditions de travail des ouvriers et se rend compte de la pénibilité du travail. C’est alors qu’un accident survient. La reine veut s’enquérir de la situation, mais Senmout l’en empêche et la recadre. Le soir venu, Hatchepsout essaye de partir en catimini voir de plus près l’une des fêtes que font les ouvriers pour se détendre. Seulement, Senmout la surprend. Ne pouvant la raisonner, il décide alors de l’accompagner. Plus tard dans la soirée, c’est le moment pour eux deux d’avoir une discussion à bâtons rompus... A son retour au palais, Hatchepsout subit les remarques de Snerseth, le haut prêtre d’Amon, l’homme le plus puissant de la cour en l’absence de Pharaon. Celui-ci voudrait que la reine ne s’occupe de rien et le laisse gérer les problèmes de l’Etat jusqu’au retour de Thoutmosis II. Hatchepsout comprend alors que même en l’absence de son époux, il y a d’autres ennemis pour lui mettre des bâtons dans les roues et l’empêcher d’exercer son pouvoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce deuxième opus, on plonge de plain-pied dans les luttes d’influence et les manigances de la cour de Pharaon. On y voit tout à la fois Hatchepsout continuer sa découverte du pays qu’elle gouverne en partie, et aussi lutter contre les plans à son encontre tandis qu’elle-même prépare parfois des contre-attaques. Si le premier tome perdait beaucoup de temps sur la mise en place de la situation et la présentation des protagonistes, celui-ci reste dans le vif du sujet tout du long. Les thèmes sont variés et très intéressants : chantier de construction et statut des ouvriers, harem et vie en communauté fermée des épouses secondaires, politique d’esclavage et relations avec les pays voisins... Et si la reine semble tirer son épingle du jeu, ça ne sera pas sans quelques déconvenues pour autant... Même si le déroulement est globalement un peu convenu, on accroche donc vraiment plus que précédemment, et les graphismes soignés apportent leur pierre à l’édifice de notre immersion dans l’histoire. Qui plus est, la juste dose de fan-service avec Sothis, la maîtresse principale du roi, qui se retrouve assez souvent dénudée, ajoute un côté sympathique pour ces messieurs (ces dames étant déjà bien servies par tous les hommes torses-nus un peu partout). Si la première partie du tome est intéressante mais relativement calme, la suite est fournie en rebondissements, jusqu’à la fin où Hatchepsout se retrouve dans une situation inattendue. Dans ces conditions, où nous mènera le tome 3 ? Continuons notre chemin dans l’Egypte ancienne au volume suivant pour le découvrir !