L'histoire :
Sarah et Tatsuya se sont rendus au centre médical où est hospitalisée la sœur du garçon, Satsuki. Cela fait deux mois que cette dernière a été admise mais sa guérison est en meilleure voie que ce qu’avaient prédit les médecins : la jeune fille arrive en effet à tenir debout avec des béquilles. Au centre, elle s’est fait un ami, Kazuki, qui est arrivé avant elle mais qui est toujours en fauteuil roulant. Tatsuya n’apprécie pas de voir sa petite sœur aux petits soins avec un garçon, ce qui amuse Sarah. Plus tard, en se promenant avec Kazuki (dont elle utilise le fauteuil comme déambulateur), Satsuki lui parle de fleurs de lumière qui apporteraient le bonheur au gens. Hélas, ce n’est pas cela qui va empêcher Kazuki d’être malheureux en fauteuil... Satsuki va alors se renseigner auprès de Sarah sur les fleurs mais la demoiselle lui dit que de telles plantes n’existent as. Déçue et en colère, Satsuki va alors fuguer avec Kazuki pour rechercher les fameuses fleurs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est une histoire en trois actes qui nous est proposé dans ce second opus de la trilogie. Cette fois, Sarah va venir en aide à son entourage de manière bien différente. Dans un premier temps, elle va secourir la petite sœur de Tatsuya qui fait une fugue avec un autre enfant malade : très sentimental et peu joyeux, ce passage est très émouvant, Tsukasa Hôjô maîtrisant parfaitement la justesse des sentiments et la narration. Puis, un ancien camarade de Sarah refait surface : professeur stagiaire, le jeune homme cherche à percer le secret de la demoiselle qui n’a pas vieilli. Plus posée, cette partie est également émouvante car on sent l’attachement des personnages à travers les pages, et la chaleur qui s’en dégage est très communicative. Enfin, Sarah échange de corps avec un châtaigner qui veut absolument sauver quelqu’un : le côté fantastique du récit dans cette partie est beaucoup plus exploité et donne lieu à plus d’action, mais aussi à plus de fan-service. Même s’il faut attendre le volume suivant pour en connaître le dénouement, on ressent déjà une force sentimentale, écologique et nostalgique dans l’intrigue, qui ne s’en trouve que plus prenante et plus dynamique. Du côté des graphismes, la qualité est toujours excellente mais on regrettera de ne pas avoir de pages couleurs et que l’encre bave sur quelques cases. En dehors de cela, ce second volet est palpitant et ne démérite pas un instant !