L'histoire :
Stan a entamé un périple jusqu’au royaume de Seinegald et la route est longue. Alors qu’il est arrivé dans une petite ville et s’y promène de bonne humeur, une jolie demoiselle lui tombe littéralement dessus. Celle-ci et poursuivie par un homme qui la menace et, aussitôt, Stan vient à son secours. Il parvient rapidement à mettre son adversaire au sol et la jeune fille, Rutee, accepte ensuite volontiers de boire un verre avec lui à l’auberge. Là, elle réalise que Stan est fort mais aussi très naïf et elle décide d’en profiter. Elle joue alors de ses charmes et lui demande de voyager avec elle pour la protéger. Bien évidemment, Stan accepte mais, le lendemain matin, les ennuis commencent : Rutee est partie avec son portefeuille et il n’a plus de quoi payer sa chambre. L’aubergiste accepte donc de lui rendre ses bagages à une seule condition : il faut qu’il ramène en échange un trésor qui se trouve dans d’anciennes ruines non loin de la ville. Stan n’a pas vraiment le choix et accepte donc sa mission. Malheureusement pour lui, les ennuis vont continuer puisque Rutee est elle aussi dans les ruines à la recherche de trésors...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Adapté du jeu vidéo éponyme, Tales of destiny nous fait suivre les aventures de Stan, un jeune homme maniant l’épée avec brio, et de Rutee, une demoiselle qui n’est intéressée que par l’argent : tous deux vont se retrouver malgré eux à la poursuite d’un prêtre qui a visiblement envie de conquérir le monde. Il suffit de feuilleter ce volume pour être frappé par la ressemblance graphique avec Slayers : au-delà de l’univers présenté qui est sensiblement le même, les personnages ont également un design qui ressemble à celui de la série précitée, à commencer par Stan qui est la copie conforme de Goury. Quant au scénario, là aussi la ressemblance avec Slayers est de mise : des héros idiots mais sympathiques et amusants affrontent de méchants monstres avec de la magie. De plus, les évènements s’enchaînent de manière très prévisible et pas subtile pour deux sous (ceci étant probablement du au fait qu’il s’agit d’une adaptation de jeu vidéo). En revanche, étant donné le prix très peu élevé de ce volume, les moins difficiles pourront s’autoriser à le découvrir ; les autres le bouderont sans remord.