L'histoire :
Tandis que Ion se repose pour se remettre de l’incident de Tartarus, Luke et ses compagnons discutent sur ce qu’il leur reste à faire : Anise est en possession d’un message du roi Peony pour le roi de Kimlasca, Ingobert VI, mais il va être difficile de l’apporter à son destinataire sans subir d’attaques de la part des opposants à Ion. Luke n’a pas vraiment envie d’avoir à se battre à nouveau car devoir tuer un homme lui a fait un choc. Pourtant, en voyant Tear s’écrouler car il manque de force, le jeune homme décide de tout de même prêter main forte pendant les éventuels assauts. Ils sont en train d’établir leur stratégie quand un gigantesque rapace chevauché par une demoiselle arrive et emporte Luke avec lui. Arietta, la jeune fille commandant l’animal, enjoint alors les compagnons de Luke à amener Ion au château de Choral sous peine de voir le garçon mourir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On comptait sur ce deuxième volume pour étoffer l’histoire et faire décoller le scénario. Malheureusement, force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas : les personnages rebondissent de mini-quête en mini-quête mais il ne se dégage pas de vraie envolée globale. En fait, on a la désagréable sensation de se balader sans trop savoir où part le récit et, les transitions abusant un peu trop de raccourcis (les personnages font des voyages en une page), le rythme n’est pas vraiment bien géré. En faisant bien attention, on arrive à trouver l’idée de la préservation de la paix entre les deux pays mais, à l’instar de Luke, on ne sait rien de ce qui se passe ni de ce qu’il va falloir faire pour qu’il y ait un fil conducteur (oui, car lui aussi voudrait devenir un héros mais ne sait pas quoi faire pour y parvenir). De plus, tout cela est enrobé de détails plus ou moins insignifiants qui ont tendance à perdre un peu le lecteur. Heureusement, le constat n’est pas complètement négatif car on découvre des choses sur les pouvoirs de Luke et sur son kidnapping : là, le mystère attise un peu notre curiosité et on décèle un certain potentiel à exploiter. Les dessins s’améliorent un petit peu car on note moins de cases manquant de détails et les scènes d’action commencent à se fluidifier. Rien de transcendant pour le moment en résumé, et on reste dans l’expectative quant à la suite.