L'histoire :
Sona et Lonia, la fille du président du conseil Helmut Brehl, se rendent chez l'une des servantes afin de réclamer le grimoire des clés dont elle aurait la charge. Cette dernière, qui l’a revendu, annihile les espoirs de Lonia d'aider son père à retrouver une apparence humaine et non celle d'une horrible créature qui a éliminé de nombreuses victimes. Désemparé, Sona ne voit pas des soldats balzaris s'approcher d'eux. Projeté au sol et presque assommé, le jeune garçon voit Lonia être maltraitée par les individus. Garami arrive alors mais n'intervient pas : c'est à Sona de le faire. Ce dernier saisit alors son épée et se jette sur les soldats. Plus petit mais plus vif, il parvient à les neutraliser en leur coupant les doigts, les empêchant ainsi d'utiliser leurs armes à feu. Une fois sauvée, Lonia remercie son ami mais le répit est de courte durée car Hydra et ses mercenaires arrivent. En voyant le sinistre individu qui a tué la famille de Sona, Lonia prend peur et se transforme. Ce n'était pas son père qui tuait des innocents, mais la jeune femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu être patient pour enfin lire ce septième opus de The Arms Peddler. Suite à une maladie grave, le dessinateur Joong Gi Park, alias Night Owl, a mis plus de deux ans à guérir et à pouvoir retravailler sur l'une des séries phares du genre dark fantasy. Tuons le suspense d'emblée : cette attente n'aura pas été vaine puisque ce tome se révèle à la hauteur de nos attentes. L'histoire reprend bien évidemment sur un Sona qui cherche à aider Lonia, une jeune femme très gentille, à retrouver le grimoire des clés qui a transformé son père en monstre. En tout cas, c'est ce que le scénariste, Kyoichi Nanatsuki (à qui l'on doit aussi l'excellent Area D), nous a longtemps fait croire. Avec un récit ne ménageant pas les lecteurs avec un nombre de rebondissements assez impressionnant, l'auteur nous prouve que la série a encore un joli potentiel. L'univers de The Arms Peddler ne cesse de se dévoiler à chaque page, et le fait avec une intelligence rare. De nouveaux monstres apparaissent, certains personnages n'ont pas peur de se sacrifier, et on en prend plein les yeux. Night Owl est un dessinateur incroyable. Ses planches sont extrêmement détaillées et le dynamisme qui en ressort est omniprésent. Faisant preuve d'originalité dans le design des monstres, le titre reste une vraie référence dans le domaine. Comme quoi, parfois, certains proverbes se confirment : patience est mère de sûreté...