L'histoire de la série :
Dans le pays de Sahrandien, la guerre contre l’armée des ténèbres de Wischtech a pris fin le jour où l’empereur choisit 14 guerriers, munis chacun d’une lance sacrée, et les envoya enrayer les attaques ennemies. Trois d’entre eux moururent sur la route. Quatre retournèrent leur veste et passèrent dans le camp ennemi avant d’être tués. Les sept survivants revinrent et furent acclamés par tout le pays, qui les surnomma les sept héros. Pourtant, la légende n’est pas forcément véridique. En effet, les quatre n’étaient pas passés à l’ennemi mais avaient réussi à établir la paix. Seulement, sur le chemin du retour, les sept autres leur tombèrent dessus et leur volèrent ainsi la vedette. Vingt ans plus tard, Köinzell, un jeune homme aux capacités surpuissantes, semble particulièrement en vouloir à ces soi-disant héros et parcourt le pays pour les affronter.
L'histoire :
La ville de Jullas-Abllas dirigée par le Comte Barestar est emplie d'une rumeur effrayante pour son dirigeant : le tueur de héros, Köinzell, serait en son sein pour assouvir sa vengeance. Le Comte est nerveux et voit en chaque semi-elfe un assassin potentiel. Il envoie aussi régulièrement ses hommes chercher les suspects potentiels dans les villages alentours et ceux-ci font de véritables razzias. En agressant une jeune semi-elfe, les soldats sont interrompus par Köinzell qui en vient à bout très rapidement. Il se rend ensuite à Jullas-Abllas et, pour le coup, abandonne ses amies. Il s'infiltre alors au sein des différents quartiers et observe consciencieusement les mouvements des troupes du Comte. Peepi, Ato et Altea s'occupent tant bien que mal depuis qu'elles ont perdu toute trace de leur ami mais, rapidement, ces dernières se retrouvent à défendre une troupe de théâtre contre des soldats suite à un spectacle un tantinet provocateur. Mais c’est alors qu’intervient un jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La vengeance de Köinzell se poursuit et emmène le semi-elfe au milieu d'une grande ville où il est traqué de toute part. Le scénario de ce tome rappelle un peu celui d'une autre série, à savoir Claymore (chez Glénat) dans ses volumes 2 et 3, notamment dans sa seconde partie. Si les combats sont bien amenés, on regrette ceci dit cette prolifération de personnages venant alourdir un peu la compréhension du récit. La narration est plus lente aussi, le mangaka prenant son temps pour approfondir ses personnages mais aussi l'univers créé. Le rythme est donc plus lent et les combats peu nombreux. Köinzell joue aussi la carte de l'infiltration dans ce tome et il est assez intéressant de le voir écouter les conversations de ses futurs adversaires. Au niveau visuel, pas de changement, les traits fins de l'auteur et son encrage judicieux font merveille et réussissent l'exploit d'être toujours très lisibles. Si l'on devait trouver un bémol à ce tome, cela concernerait le fan service, de plus en plus présent, et qui finit par lasser un peu. Malgré cela, Übel Blatt se confirme comme étant une des dernières séries du genre véritablement intéressantes. Un nouveau volume faisant figure de transition, qui nous laisse plein d'espoir pour le prochain volet.
