L'histoire de la série :
Dans le pays de Sahrandien, la guerre contre l’armée des ténèbres de Wischtech a pris fin le jour où l’empereur choisit 14 guerriers, munis chacun d’une lance sacrée, et les envoya enrayer les attaques ennemies. Trois d’entre eux moururent sur la route. Quatre retournèrent leur veste et passèrent dans le camp ennemi avant d’être tués. Les sept survivants revinrent et furent acclamés par tout le pays, qui les surnomma les sept héros. Pourtant, la légende n’est pas forcément véridique. En effet, les quatre n’étaient pas passés à l’ennemi mais avaient réussi à établir la paix. Seulement, sur le chemin du retour, les sept autres leur tombèrent dessus et leur volèrent ainsi la vedette. Vingt ans plus tard, Köinzell, un jeune homme aux capacités surpuissantes, semble particulièrement en vouloir à ces soi-disant héros et parcourt le pays pour les affronter.
L'histoire :
Voyant le cuirassé volant décoller des entrepôt de la ville de Jullas-Abllas, le comte Barestar jubile : avec sa force de frappe et celle de son château volant, il va pouvoir raser la ville libre et mettre cela sur le dos des insurgés tout en gardant secrètement par la suite le cuirassé pour son propre compte. Mais son rire s’éteint lorsqu’il aperçoit Köinzell, jonché sur un dragon s’approchant de plus en plus du château, défaire ses troupes volantes. Celui qu’on appelle désormais « le tueur de héros » se retrouve bientôt pris en tenaille entre le château du comte et le cuirassé. Pourtant, lorsque ce dernier fait feu, ce n’est pas Köinzell qui est visé mais bien le bâtiment volant. Contrairement à ce que croyait Barestar, ce ne sont pas ses hommes qui sont aux commandes du cuirassé mais ceux de la princesse Elsaria. Arrivé suffisamment près, Köinzell évite un nouveau tir du château et s’approche au plus près du donjon avant d’apercevoir Barestar derrière l’une des fenêtres. Il s’élance alors et, à l’aide des quatre épées magiques sortant de son bras droit, Köinzell découpe le mur pour pénétrer dans le bâtiment…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca y est : l’heure est à l’affrontement avec le second des sept « héros » que Köinzell cherche à assassiner. Mais, comme on le sait, ces sept traîtres dont il se venge aujourd’hui n’étaient pas forcément de grands guerriers et ont acquis leur statut actuel par perfidie. C’est pourquoi le duel que l’on attendait n’a pas lieu ; il s’agit simplement d’une exécution ! Mais que les amateurs d’action se rassurent : Glenn a envoyé son meilleur élément et ce dernier semble du même niveau que Köinzell, ce qui ne nous étonne guère quand on apprend qu’il a été formé par le même maître. Bref, l’auteur nous prend au dépourvu sur ce tome-ci pour notre plus grand plaisir et continue sur la lancée du précédent. Côté dessin, l’amélioration est constante depuis quelques volumes et l’auteur nous offre une fois encore de très bonnes planches et de très belles doubles pages. Néanmoins, quelques soucis persistent dans certaines proportions des corps humains, notamment la partie basse qui est rarement détaillée. Mais ce n’est qu’un détail tant le reste sait se montrer convaincant : tramage simple mais présent et travaillé, découpage et combats dynamiques, tenues variées et détaillées… Un nouveau cycle vient de se terminer, un nouveau cycle commence. Prochaine cible à abattre : le troisième « héros ». A suivre !