L'histoire :
Il y a plusieurs centaines d’années, la reine des vampires faillit détruire le monde. Comme elle était trop puissante, il était impossible de la tuer : du coup, elle fut enfermée dans une prison scellée. Cependant, le roi des vampires était contre cette décision et jura de libérer sa femme. Malheureusement pour lui, non seulement l’emplacement du sceau fut soigneusement gardé secret, mais en plus les humains créèrent de nombreux leurres. De plus, énormément d’adversaires se dressent sur son chemin pour tenter de le tuer, principalement des dhampires, des créatures mi-humaines mi-vampires. Parmi ces ennemis, le pire est celui qu’on appelle le cygne noir : s’incarnant années après années dans le corps de différentes jeunes femmes, il est le seul à pouvoir annuler la magie du roi des vampires et devient de plus en plus puissant au fil des réincarnations. Jusqu’à ce jour, le roi des vampires a pourtant toujours eu le dessus. Néanmoins, lorsque ce dernier rencontre la 49ème réincarnation du cygne noir, celle-ci se montre d’un niveau équivalent au sien…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que le début soit franchement moyen, voire décevant, cette série montre cependant un certain potentiel. La première partie souffre de gros problèmes de narration, avec une construction maladroite, des rebondissements sans saveur et des personnages stéréotypés. Néanmoins, après un bond dans le temps, l’intrigue se montre plus intéressante : la 50ème incarnation du cygne noir est enfin assez puissante pour pouvoir éliminer le roi des vampires et l’histoire est bien mieux construite. De plus, le mythe du vampire est revisité (ce ne sont plus des créatures qui s’abreuvent de sang mais plutôt des êtres magiques) et l’univers imaginé par l’auteur se montre intéressant. Par ailleurs, bien que le dessinateur soit une débutante, la qualité graphique est au rendez-vous : la mise en scène est dynamique, les personnages sont charismatiques et l’utilisation de l’ordinateur est maîtrisée. En tous cas, le rebondissement plutôt surprenant du dernier chapitre entretient notre curiosité de telle sorte qu’on a quand même envie de lire la suite. Un début mitigé donc.