L'histoire :
Au beau milieu du quartier général de l'armée de la dernière chance, Maruhan pense le moment venu pour sa vengeance. Malgré ses blessures, il se dirige tout droit vers l'Empereur mais il est stoppé par Moyongso, un adversaire plus que redoutable qui le neutralise en un seul coup. Maruhan perd connaissance. Il reprend ses esprits plus tard, ses blessures pansées. Le chariot dans lequel le mercenaire se trouve est pris d'assaut par des hordes de Lords, ces effrayantes créatures. En sortant, Maruhan saisit une épée et se rue non pas sur les monstres mais sur Liquang, l'un de ceux qui l'ont empêché de commettre sa vengeance. Ce dernier pare les coups et n'omet pas de prévenir le fils de Bayren qu'il fait partie de ceux qui l'ont sauvé. Maruhan est interloqué. Pourquoi l'a-t-il sauvé ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La quête de vengeance de Maruhan a été stoppée net dans le second opus de Warlord. Le héros reprend connaissance dès les premières pages et assiste à un assaut des Lords contre la caravane de l'armée de la dernière chance. Sans perdre de temps, le récit nous remet dans le bain. L'action est le maître mot et l'on a droit à des séquences de combat pour le moins spectaculaires. L'histoire alterne avec régularité les situations des différents camps, Maruhan puis le Shogun ou l'Empereur par exemple. Cela permet à tous les protagonistes d'évoluer naturellement et de comprendre les différentes stratégies individuelles. Cela densifie le récit mais le dessert un peu aussi puisque l'on a parfois l'impression que cela gâche le rythme. Rien de grave car dès lors que l'action reprend ses droits, Kim Byung Jin nous en met plein les yeux. Ses cadrages sont toujours impeccables et, au final, seuls les décors un peu trop absents sont à noter dans les points négatifs. En tout cas, Warlord reste divertissant.