L'histoire :
Le lieutenant Niiyama a proposé à Suzuki un marché qu'elle ne peut refuser : si elle tue le capitaine Kusu, le flic ripoux qui a assassiné les parents de Jinsuke, son dossier judiciaire sera tout bonnement effacé. C'est en tout cas ce qu'il veut lui faire croire car, en réalité, il compte bien éliminer la jeune femme et le petit garçon derrière. La tueuse à gages décide alors de s'exercer au tir, le temps de pouvoir retrouver Kusu. Ce qu'elle ignore, c'est que le ripou se trouve en réalité dans l'appartement d'à côté et entraîne Jinsuke au maniement des armes. Ne sachant pas par où commencer, Suzuki reçoit un conseil de Niiyama qui lui dit que Kusu est un individu imprévisible et qu'il devrait camper non loin de leurs positions. En réfléchissant à ça, Suzuki en vient à observer consciencieusement son environnement quotidien. Elle remarque notamment que le logement voisin consomme de l'électricité alors qu'il est censé être inhabité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec ce troisième album qu'Assassins achève sa route. La série de Hirohisa Sato a su nous divertir efficacement avec ces personnages attachants et meurtris par des drames de la vie. Alors que Suzuki avait quasiment oublié ses talents pour le meurtre, la jeune femme s'est vue proposer un marché impossible à refuser par l'un des ripoux qui était responsable de ses malheurs et de ceux de Jinsuke. Le deal est simple : elle tue le capitaine Kusu et peut repartir à zéro. Bien sûr, cela n'est que de la poudre aux yeux mais, alors que l'espoir semblait revenir dans l'existence de la jeune femme, celui-ci va purement disparaître. L'histoire prend une tournure assez étonnante, relançant du coup notre intérêt jusqu'au dénouement. Ce dernier est d'ailleurs assez bien vu et ne nous laissera pas un gout d'inachevé. Les dessins sont toujours de bonne qualité et se sont révélés d'une grande régularité tout au long de la série. Série courte et bien faite, Assassins vaut son pesant de bastos.