L'histoire :
Haruna est à l’hôpital, dans un état de mort cérébrale. Ishikawa est inquiet pour elle mais n’a pas encore eu le temps de lui rendre visite. Au lieu de cela, il se rend sur les lieux d’une enquête bien particulière : d’autres policiers qui ne sont pas concernés par l’affaire se sont rendus sur place. En fait, ils sont surtout venus car la victime est un ancien inspecteur et la suspecte n’est autre que Mirei, la demoiselle qui a pris la veste de Haruna. Alors qu’Ishikawa s’apprête à rentrer chez lui, le fantôme du défunt apparaît à ses côtés, mais aura-t-il vraiment la volonté de coopérer ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les enquêtes peuvent être indépendantes les unes des autres, ici les réactions en chaîne s’accumulent : le kidnapping a engendré un meurtre qui va conduire à un suicide, une disparition et un don d’organe. Même si les choses s’imbriquent, rien ne semble exagéré ou trop gros : au contraire, le récit s’écoule de façon fluide, judicieuse et même logique. L’action et les frissons sont donc bien menés et, en parallèle, on a le droit à une réflexion sur le don d’organe, l’acharnement thérapeutique et les apparences. Là, le propos est parfois un peu trop appuyé mais il reste intéressant et invite le lecteur à se poser des questions. En fait, le défaut principal de ce dernier volume est la conclusion en elle-même : certes il n’y a plus d’enquête en cours, mais on ne ressent pas le terme final de l’histoire. Du coup, on a du mal à se faire à l’idée que tout s’arrête là aussi abruptement. Une page se tourne mais la suivante nous a été arrachée...