L'histoire :
Kurôkochi va rendre une visite au politicien Nishiki en prétextant enquêter sur l’accusation de fraude aux élections. Après avoir énoncé une partie de ce qu’il a trouvé (dépassement du plafond des fonds, démarchage...), il attaque le sujet sensible : la corruption, via la secte de l’école de la lumière scintillante. En entendant ce nom, Nishiki perd son sourire et prend alors un ton beaucoup plus sérieux sans chercher à nier. Il explique alors à l’inspecteur que son rôle sur le projet de loi de renforcement de la sécurité dans la production d’énergie nucléaire est primordial. Selon lui, si un attentat terroriste de grande envergure doit avoir lieu, couper le courant d’une centrale serait le pire scénario...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le vol des 300 millions, les révolutions estudiantines, une secte et une organisation secrète au sein de la police : vous ne trouviez pas cela suffisamment riche ? Eh bien, voilà qu’on nous parle maintenant de terrorisme ! Même si cela semble sortir de nulle part, il faut bien reconnaître que cette nouvelle nous fait trembler. Kurokôchi nage plus que jamais en eaux troubles et les requins ont les dents longues : ajoutez à cela des complots tentaculaires, des filatures en sous-marin et des exécutions punitives, et vous obtenez là un bon thriller qui ne cesse de s’enrichir et de se métamorphoser dans une ambiance délicieusement paranoïaque et sombre. Les divers personnages essayent de tirer leur épingle du jeu mais tout le monde triche et c’est ce qui fait tout l’intérêt du récit. On ne sait jamais à quoi s’attendre, les surprises font sensation et la nouvelle tournure est un véritable raz-de-marée qui nous emporte sans qu’on oppose la moindre résistance : vite, il nous faut absolument la suite !