L'histoire :
Kazunari Sawatari a le culot de se présenter aux élections. Bien évidemment, une partie de la population s’en offusque et de nombreuses manifestations ont lieu contre lui. Pourtant, l’homme ne se démonte pas et se fait au contraire un plaisir de passer à la télévision lorsque les journaux l’invitent. Son programme est celui d’un plan de relance économique avec des idées socialistes. Seike, lui, n’est pas du tout convaincu par son discours. Il pense même que le pays est foutu si Sawatari est élu. De son côté, Asaki rend visite à Kurokôchi. Elle s’étonne de voir que le policier loge dans un hôtel de luxe alors que son salaire ne devrait pas le lui permettre. Toutefois, la jeune femme n’est pas là pour ça : elle veut aider à rechercher Komori. Kurokôchi accepte qu’elle l’accompagne mais la met en garde contre certains dangers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela nous fait le coup à chaque volume : on croit qu’on arrive à la fin et que les choses ne peuvent pas être pires mais, par d’habiles stratagèmes, les ripoux trouvent un moyen de rebondir et les plus dangereux nous montrent qu’ils sont encore plus inquiétants que ce qu’on pensait. Ce 19e volet ne fait évidemment pas exception et franchit de nouveaux caps : Sawatari incarne clairement le Mal absolu, Kurokôchi se salit nettement plus les mains, certains personnages secondaires importants (et parfois connus depuis longtemps) meurent... C’est clairement une guerre qui s’installe et les forces en présence ne jouent pas à égalité. Et les enjeux vont bien évidemment plus loin que de grosses sommes d’argent : c’est l’avenir du Japon, voire du monde, qui est en péril ! Le scénario continue de se montrer passionnant, crédible et intelligent, c’est à en perdre la tête. Et, bien sûr, les dessins appuient là où il faut pour rehausser le tout. Parfait !