L'histoire :
Lorsqu’elle était encore une petite enfant, Chiyo apprenait les rites de vie la secte Kyûsei Mandai car c’est sa grand-mère qui en était la fondatrice. Un jour, alors que son père s’apprêtait à descendre dans la cabine souterraine dédiée aux momifications pour une durée d’un mois, la secte reçut la visite de Shizuru Rikudô. Celle-ci affichait un sourire aimable jusqu’à ce que le père de Chiyo lui explique en quoi consistait le rituel et son but. L’homme espérait en effet récolter suffisamment de dons pour les offrir à des victimes de catastrophes naturelles. Shizuru afficha alors un sourire terrifiant et fit bien comprendre qu’il était inacceptable que le conglomérat Rikudô ne récupère pas cet argent. C’est pourquoi Chiyo, devenue une belle jeune femme, essaye de prendre la tête de la secte avec l’intention de s’en prendre au conglomérat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La secte Kyûsei Mandai est au centre de la première partie de ce tome. On fait rapidement connaissance avec ses personnages clés, ses ambitions et son lien avec le conglomérat, ce qui permet de rattacher tout cela à l’histoire principale avec une certaine cohérence. De plus, la tournure des évènements est bien énergique et il y a des surprises intéressantes. Puis, dans la seconde partie, cela devient un peu le chaos : des hommes du conglomérat attaquent l’église, un homme important décède et l’univers du showbiz est tout chamboulé. Le récit s’offre au passage un délire déconcertant en mettant en scène des petits animaux aquatiques (batraciens, écrevisses...). S’il est vrai qu’on a un peu de mal à suivre tout ce qu’il se passe et que quelques fautes d’orthographe sont présentes, l’énergie incroyable dégagée par le scénario et la vigueur des graphismes rendent l’ensemble divertissant à souhait. Un joyeux bazar !